
La version PCIe de ces cartes, certes plus standard, est quelque peu limitée par rapport au format SXM2 : la puissance délivrable est moindre (250 W au lieu de 300 W), ce qui limite de facto la fréquence des processeurs graphiques (qui passe de 1455 à 1370 MHz, soit une perte d’approximativement six pour cent). La puissance de calcul est donc aussi en baisse : au plus vingt-huit téraflops en demi-précision (au lieu de trente), par exemple. Le processeur en lui-même est identique, avec le même nombre de cœurs CUDA par exemple (5376). Cependant, la diminution de puissance de calcul n’est pas directement proportionnelle à la diminution d’énergie consommée : l’efficacité énergétique augmente donc (de cent gigaflops par watt à cent douze).
Contrairement à la génération Pascal (P100), ces processeurs spécifiquement prévus pour le calcul intensif ne seront pas déclinés en une gamme : le P100 existait en versions seize et douze gigaoctets de mémoire, le V100 n’existera qu’en version seize gigaoctets. Cela est probablement dû au fait que NVIDIA maîtrise mieux les processus de fabrication de puces avec interposeur (requis pour une mémoire de type HBM2) — ce qui diminue le taux de puces partiellement mal formées — et que la production de mémoire HBM2 a augmenté en volume.
On attend les premières cartes PCIe pour la fin de l’année, notamment intégrées dans des systèmes de HP Entreprise.
Source : NVIDIA Formally Announces PCIe Tesla V100: Available Later This Year.
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