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Microsoft dévoile le projet Brainwave pour l'inférence dans les réseaux neuronaux
En utilisant des circuits reprogrammables d'Intel

Le , par dourouc05

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On ne peut pas dire que les réseaux neuronaux (de préférence profonds) ne soient pas à la mode en intelligence artificielle. Google en a même lancé des processeurs spécifiques pour leur utilisation. Microsoft suit une tout autre voie : utiliser des composants programmables pour gérer la partie inférence, plutôt que des processeurs très spécifiques. Il faut dire que, au vu des utilisations de ces réseaux neuronaux dans les technologies du groupe, il est nécessaire d’investir dans le domaine : Bing les exploite pour comprendre les images, Skype pour la traduction en temps réel, par exemple. Comme les autres grands groupes, Microsoft a aussi lancé son propre outil pour les réseaux neuronaux : Cognitive Toolkit (ex-CNTK).


Depuis 2011, Microsoft déploie, dans son infrastructure infonuagique Azure, des FPGA, c’est-à-dire des circuits logiques programmables (contrairement aux TPU de Google, programmés à l’usine). Contrairement aux processeurs habituels, on peut donc changer le jeu d’instructions de ces circuits à volonté et l’optimiser pour les tâches à effectuer — la contrepartie étant une fréquence plus faible, de l’ordre de 500 MHz pour des FPGA récents et de 700 MHz pour les TPU. Là où Google doit changer ses TPU pour gérer de nouvelles fonctionnalités, Microsoft se contente de reprogrammer ses FPGA.


Les derniers déploiements côté Azure se concentrent sur la dernière itération des FPGA d’Intel (développée avant l’absorption d’Altera)  : les Stratix 10, utilisant les processus de fabrication les plus récents d’Intel (14 nm). Le gain de performance par rapport à la génération précédente devrait atteindre un facteur deux.

La configuration de Microsoft sur ces nouveaux FPGA donne effectivement de bien meilleurs résultats que sur les précédents, avec un facteur d’accélération jusque vingt, selon la précision des nombres utilisés. Pour des nombres entiers sur seize bits, par carte, on passe ainsi de 1,4 à 12 Tflops ; sur huit bits, de 2 à 31 Tflops ; sur des nombres à virgule flottante (un encodage spécifique à Microsoft et non standardisé pour le moment, ms-fp8), de 4,5 à 90 Tflops. À titre de comparaison, les derniers processeurs graphiques de NVIDIA (génération Volta) peuvent atteindre 120 Tflops pour des nombres à virgule flottante de seize ou trente-deux bits ; les TPU de Google, 180 Tflops, mais avec une précision inconnue.


Microsoft prétend que sa solution dépasse toute forme de concurrence : leur matériel n’est pas spécifique à un type de réseau neuronal (la plupart des coprocesseurs spécifiques s’orientent vers les réseaux convolutionnels), mais a une performance qui se généralise à tout type de réseau (LSTM, GRU aussi bien que CNN). Il peut être utilisé tant avec leur propre outil (Cognitive Toolkit) que par celui de Google (TensorFlow). La flexibilité matérielle permettra cependant de s’ouvrir à n’importe quel outil (contrairement aux processeurs spécialisés).

L’objectif, « dans un futur proche », est d’ouvrir cette puissance de calcul à tous les utilisateurs d’Azure pour leurs applications de l’apprentissage profond, même si aucune date précise n’a été donnée : Microsoft prend le temps d’encore améliorer sa solution.

Source et image : Microsoft Takes FPGA-Powered Deep Learning to the Next Level.

Voir aussi : Drilling Into Microsoft’s BrainWave Soft Deep Learning Chip.

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