Suite à une rupture mécanique sur mon ordinateur portable précédent (un ASUS N551VW), au niveau de la charnière de l’écran (qui suit de très près la panne de la prise HDMI, sans oublier l’autonomie de la batterie qui diminuait énormément depuis quelques semaines), j’ai dû me résoudre à changer très rapidement d’ordinateur portable. Je lorgnais du côté des prochains Dell XPS 15 9570 (ou de leur équivalent professionnel, les Inspiron 15 5000), aux caractéristiques intéressantes (pour le haut de la gamme) : processeur à six cœurs, carte graphique plus que décente (j’apprécie quelques jeux… et il faut de la puissance pour que Assassin’s Creed Origins soit joli à regarder !), trente-deux gigaoctets de mémoire vive (pratique pour analyser des jeux de données un peu gros sans devoir toujours faire appel à une machine de calcul), un téraoctet de stockage, poids léger (surtout par rapport à mon précédent ASUS !), bonne autonomie. Malheureusement, ce modèle ne devrait sortir qu’en juin 2018, c’est-à-dire bien trop tard pour moi qui en avais besoin endéans les quelques jours…
Devant choisir très rapidement, j’ai fait un tour d’horizon du marché. Vu qu’ils ne sont pas encore sur le marché, j’ai dû faire une croix sur les processeurs à six cœurs ; pour le reste, j’ai cherché le meilleur compromis, le prix étant également un facteur d’intérêt. Les XPS 15 actuels ne me convenaient guère : outre leur prix pour une machine puissante (pas loin de deux mille sept cents euros pour les caractéristiques que je cherchais), leur carte graphique n’était pas exceptionnelle (une NVIDIA GeForce 1050), ils sont livrés avec un écran 4K dont je n’ai pas vraiment l’usage et que je n’avais pas envie de payer.
Au contraire, Gigabyte proposait une machine plus proche de mes attentes. Je me suis orienté vers le modèle Aero 15 v7 B40W10P-FR, car celui-ci correspond parfaitement (après quelques mises à jour, selon le point de vente). Par rapport aux XPS 15 actuels, l’Aero 15 a une très bonne carte graphique pour un ordinateur portable (GeForce 1060), deux ports M.2 pour des SSD… et un prix de deux mille euros.
Et en pratique ? Par rapport à mon précédent ASUS, c’est une montée en gamme significative (pour un prix et une performance comparables, à deux ans d’écart) — certes, pas autant que par rapport aux XPS. Globalement, j’ai beaucoup apprécié la taille et le poids de la machine. L’écran est de très bonne facture (et l’ordinateur est livré avec un excellent profil colorimétrique). L’autonomie est aussi excellente : je peux l’utiliser pour du développement pour une petite journée de travail sans devoir m’approcher d’une prise (à peu près six heures, WiFi activé et tests unitaires lancés régulièrement). Rien à redire sur le pavé tactile.
Par contre, le clavier m’a quelque peu déçu. Il est possible de configurer assez finement la couleur de son rétroéclairage, même si je l’utilise exclusivement en blanc (quelques touches ne sont pas aussi blanches que l’on pourrait espérer). Il lui arrive régulièrement de ne pas enregistrer certaines frappes (ce qui n’est pas si différent de mon précédent ASUS. Plus gênant, certaines combinaisons de touches ne fonctionnent pas : pour sélectionner un mot complet, on peut utiliser le raccourci Ctrl+Maj+flèche ; avec les touches de gauche, tout fonctionne, mais pas du tout avec les touches de droite ! J’ai tenté une mise à jour des micrologiciels, mais elle n’a pas fonctionné.
Globalement, je suis très satisfait de cet achat. L’ordinateur fonctionne bien, sans anicroche notable (outre le clavier). Sa performance est plus que satisfaisante (encore heureux !), surtout combinée à sa portabilité.
Les ordinateurs Gigabyte ne sont pas les mieux distribués en France. Par exemple, Grosbill et LDLC le proposent. En Belgique, par contre, la situation est plus difficile encore…