Cependant, cette bande de fréquences n’est pas restée si peu utilisée sans raisons : notamment, une onde à une telle fréquence ne peut pas franchir un mur ; elles sont aussi fortement absorbées par bon nombre de molécules présentes dans l’atmosphère, ce qui empêche de les utiliser à grande distance. Ces caractéristiques les rendent donc pratiques pour la 5G, afin de fournir des débits très élevés en extérieur.
La norme WiFi définit aussi une série de fréquences utilisables dans la bande des ondes millimétriques, mais elles ont été jusqu’à présent réservées à des applications assez précises, comme des routeurs pour les jeux en ligne. Comme pour les fréquences précédentes, WiFi utilise une partie du spectre qui n’a pas besoin de licence spécifique, aux alentours de soixante gigahertz. Une nouvelle itération de la norme WiFi, IEEE 802.11ay, améliore les débuts de 2014 (802.11ad, aussi connue sous le nom WiGig) en permettant principalement de combiner jusque quatre canaux de 2,16 GHz de large pour augmenter la bande passante : avec 8,64 GHz, les débits pourront monter jusque cent septante-six gigabits par seconde. Avec de tels débits, il devient imaginable de se passer de câbles Ethernet dans bon nombre d’applications !
Qualcomm vient d’annoncer quatre puces pour ces réseaux WiFi à ondes millimétriques : les QCA6428 et QCA6438 pour l’infrastructure et les stations fixes, ainsi que les QCA6421 et QCA6431 pour les applications mobiles. L’annonce du constructeur indique que ces puces pourraient aider à économiser de la batterie, vu qu’elles pourront transférer des données plus rapidement et donc passer plus de temps en mode d’économie d’énergie.
Source : Qualcomm Introduces New Chipsets for 60-Gigahertz Wi-Fi