Les cartes graphiques NVIDIA GTX 1650 et GTX 1660 étaient attendues par les utilisateurs ne souhaitant pas payer le prix fort des dernières cartes RTX (ou parce que certaines technologies ne leur semblaient pas intéressantes, comme les cœurs Tensor (pour le DLSS)). En effet, les 16XX embarquent une partie des technologies de la gamme RTX 20XX (dont l'architecture), permettant ainsi à la firme de réduire les prix du matériel. Ainsi, on peut aisément trouver une 1660 en dessous de 300 €, alors que les premiers prix des 2060 se situent dans les 350 €.Toutefois, même si les 1650 reposent sur une architecture Turing (tout comme les 1660 et les 20XX), NVIDIA a décidé de ne pas embarquer l'encodeur NVENC de l'architecture Turing dans ces dernières.
L'encodeur NVENC permet de décharger le CPU de certaines tâches d'encodage très intenses. Cet encodeur a été introduit avec l'architecture Kepler (série des GeForce 600) et est continuellement amélioré. Ainsi, dans sa sixième génération, accompagnant les cartes 20XX, l'encodeur supporte l'encodage HEVC en 8K à 30 FPS, les B-Frames du HEVC et permet d'économiser un 25 % de débit pour le HEVC et 15 % pour le H.264.
En bref, la NVIDIA GTX 1650 embarque l'encodeur de cinquième génération (accompagnant les cartes Volta), ce qui rend la carte graphique moins intéressante pour les streamers. Ces derniers seront obligés de se rabattre sur la GTX 1660, qui est évidemment un peu plus chère.
Aussi, NVIDIA n'avait pas donné d'information sur ce retrait lors de la diffusion des cartes aux testeurs indépendants. Sachant que la carte repose sur l'architecture Turing, il était facile d'estimer que cette carte bénéficierait de l'encodeur de sixième génération.
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