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L'UE approuve l'octroi de 22 milliards d'euros à la microélectronique dans le cadre du projet de loi EU Chips Act,
Cette subvention devrait impliquer 56 entreprises et 68 projets

Le , par Bill Fassinou

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La Commission européenne a annoncé jeudi un financement de près de 22 milliards d'euros visant à soutenir la microélectronique et les technologies de communication dans l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement européenne en semiconducteurs. Ce financement s'inscrit dans le cadre du projet de loi EU Chips Act qui vise à doubler la part de l'UE dans la production mondiale de semiconducteurs pour la porter à 20 % d'ici à 2030. L'annonce de la Commission européenne précise également que ce financement devrait impliquer 56 entreprises, y compris des PME et des startups, qui entreprendront 68 projets entre elles dans le domaine des semiconducteurs.

La loi européenne sur les puces (EU Chips Act), proposée par la Commission européenne en février 2022, vise à doubler la part de l'Union dans la production mondiale de puces pour la porter à 20 % d'ici à 2030. Il est vital que le bloc réduise sa dépendance à l'égard des importations en provenance d'Asie et des États-Unis et atténue les risques géopolitiques. Les futures industries européennes devraient bénéficier de capacités de fabrication de puces basées en Europe et à la pointe de la technologie. La Commission souhaite que la capacité de production locale de puces corresponde à la demande des marchés finaux européens d'ici la fin de la décennie.

L'économie européenne sera ainsi moins exposée aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement, mais elle pourra aussi participer pleinement aux développements dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA) et des systèmes industriels autonomes, où les innovations de pointe en matière de semiconducteurs joueront un rôle crucial. En fait, tous les secteurs qui utiliseront des systèmes d'IA auront besoin de semiconducteurs avancés. L'UE veut donc prendre part à ces développements pour rester pertinente et compétitive. L'ambition de l'UE fait également suite à un plan similaire de 52 milliards de dollars dévoilé en 2021 par les États-Unis.


Qualifié de projet important d'intérêt européen commun (Project of Common European Interest - IPCEI), le financement annoncé jeudi vise les projets de recherche et de développement dans le domaine de la microélectronique et des technologies de la communication (IPCEI ME/CT). La Commission a déclaré que le programme vise à couvrir l'ensemble de la chaîne de valeur, depuis les matériaux et les outils jusqu'à la conception des puces et aux processus de fabrication. Selon un communiqué de presse de la Commission, cette initiative devrait impliquer 56 entreprises, y compris des PME et des startups, qui entreprendront 68 projets entre elles.

En outre, le financement prend la forme d'un financement public de 8,1 milliards d'euros (8,7 milliards de dollars) de la part des États membres de l'UE, ce qui devrait permettre de débloquer 13,7 milliards d'euros (14,7 milliards de dollars) d'investissements privés supplémentaires. Environ 8 700 emplois directs devraient être créés grâce à ce programme, et "beaucoup plus d'emplois indirects. Les 68 projets font partie d'un écosystème IPCEI ME/CT plus large impliquant plus de 30 participants associés, dont des universités, des organismes de recherche et des entreprises de toute l'UE. Rappelons que la Norvège n'est pas un État membre de l'UE.

Cependant, elle est liée à l'UE par le biais de l'Espace économique européen (EEE). Cela soulève la question de savoir pourquoi le Royaume-Uni n'est pas impliqué si la Norvège l'est. L'absence du Royaume-Uni pourrait toutefois s'expliquer par le fait que le gouvernement britannique a publié récemment sa propre stratégie en matière de semiconducteurs, attendue de longue date. Cela est intervenu après que le fondateur d'ARM a vivement critiqué le Royaume-Uni l'année dernière, affirmant que le pays n'avait aucune chance d'être autonome sur le plan technologique, car il n'avait aucune stratégie pour réduire la dépendance à l'égard d'autres pays.

« Dans le cadre de l'IPCEI, les entreprises - dont de nombreuses PME - développeront des technologies de dispositifs innovants, notamment des processeurs dédiés, des puces d'IA, des circuits intégrés programmables (FPGA), des mémoires embarquées, des chiplets, des interconnexions optiques ainsi que des équipements et des matériaux, afin de soutenir le développement d'applications innovantes pour les secteurs des communications, de l'automobile, de l'automatisation industrielle et de l'IdO grand public, ainsi que de l'IA, de l'informatique de pointe et d'autres marchés », explique la Commission. Le programme investira par exemple dans :

  • l'accélération du développement d'une chaîne d'approvisionnement européenne pour les composants nécessaires aux équipements de communication ainsi qu'aux applications radars et spatiales. Le développement de capacités de connectivité cybersécurisées et la préparation des normes 5G/6G feront partie de ces efforts ;
  • la préparation de l'Europe au déploiement des véhicules électriques, notamment pour mettre en place des capacités de conception et de fabrication de dispositifs et de substrats de nouvelle génération pour la gestion de l'énergie, ainsi que de capteurs environnementaux, de radars et d'ordinateurs embarqués nécessaires à des fonctions de conduite hautement automatisées ;
  • la mise au point de puces d'IA de nouvelle génération, combinant les atouts de l'analogique et du numérique, de l'informatique à faible consommation et des nouvelles générations de capteurs optiques, ouvrira la voie à de nouveaux marchés dans les domaines de l'IA de pointe, de l'automatisation industrielle et au-delà.


« Cette IPCEI est une nouvelle preuve que l'EU Chips Act déclenche déjà des investissements publics et privés considérables dans toute la chaîne de valeur européenne des semiconducteurs, des matériaux à la conception, de l'équipement à l'emballage avancé », a déclaré le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton. Il a ajouté qu'il s'agissait d'un investissement dans le leadership technologique et industriel de l'Europe en matière de semiconducteur, tout en garantissant la sécurité de l'approvisionnement et la sécurité économique. Selon la Commission, les premiers fruits des différents projets pourraient être commercialisés dès 2025.

En outre, l'achèvement du projet global est prévu pour 2032 ; les délais varieront en fonction du projet et des entreprises impliquées. Comme souligné plus haut, l'EU Chips Act fait suite à un projet de loi des États-Unis (US Chips and Science Act) visant à investir 52 milliards de dollars dans leur industrie des semiconducteurs. Avec le financement annoncé jeudi, l'UE tente de rattraper les États-Unis et l'Asie et de lancer une révolution industrielle verte. Selon les responsables de l'UE, notamment de la Commission européenne, ce nouveau plan de subvention permettra d'accroître la production de puces et d'accélérer la transition énergétique.

Les entreprises asiatiques, en particulier celles de Chine et de Taïwan, dominent actuellement la fabrication et l'exportation de puces électroniques. Cela dit, un récent rapport du South China Morning Post indique que les importations chinoises de puces sont en baisse de 20 % depuis le début de l'année. Le média attribue la baisse des échanges avec la Corée, Taïwan et le Japon à la guerre des puces qui se poursuit avec Washington. Toutefois, il note également que le marché mondial des semiconducteurs est aux prises avec un ralentissement cyclique qui a été aggravé par une hausse de l'inflation dans de nombreux pays.

Cela a probablement eu un impact aussi important, sinon plus, que les sanctions américaines. Ironiquement peut-être, Bloomberg signale également que les importations américaines de puces ont chuté de 16 % au cours du seul mois d'avril, de sorte que l'impact ne semble pas être à sens unique. Les importations en provenance de Taïwan ont augmenté de 5 % cette année et celles en provenance de Corée du Sud de 7,5 %, mais celles en provenance du Japon ont chuté.

Source : Communiqué de presse de la Commission européenne

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Le montant de 22 milliards d'euros est-il suffisant pour soutenir les ambitions de l'UE avec le Chips Act ?
Que pensez-vous des domaines qui bénéficieront du financement de l'UE ?
Ces domaines permettront-ils à l'UE d'atteindre la souveraineté technologique qu'elle poursuit ?

Voir aussi

L'UE s'attaque aux États-Unis et à l'Asie avec un plan de subvention des puces électroniques de 43 milliards d'euros, mais l'UE pourrait avoir du mal à combler le fossé qui la sépare de ses rivaux

Le fondateur d'Arm affirme que le Royaume-Uni n'a aucune chance d'être autonome sur le plan technologique, le gouvernement n'a aucune stratégie pour réduire la dépendance à l'égard d'autres pays

L'UE pourrait avoir des difficultés à financer la loi sur les puces de 48 milliards de dollars, car les fonds disponibles seraient déjà alloués à d'autres projets

L'UE se fixe pour objectif 2030 de produire des semiconducteurs de pointe, tandis que le Sénat US envisage un financement de 30 milliards $ pour stimuler le secteur de la fabrication de puces

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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 31/08/2023 à 15:17
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
Les semi-conducteurs développés par Nvidia alimentent des technologies telles que ChatGPT et d'autres outils d'IA générative. C'est pourquoi les États-Unis ont cherché à limiter l'accès de la Chine à cette technologie, en invoquant des raisons de sécurité nationale.
Il y a probablement plusieurs pays membre des BRICS qui sont dans la liste des pays qui ne peuvent pas acheter des puces d'apprentissage automatique.
Il me semble que l'objectif des BRICS c'est de mettre fin à la suprématie des USA, donc les USA essaient de se défendre.

Il est possible qu'un jour il y ait une alternative chinoise à AMD et Nvidia.
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Avatar de seedbarrett
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 22/02/2024 à 17:02
Citation Envoyé par Rolllmops Voir le message
En attendant, les services publics fonctionnent chez nous et pas chez eux
Ca marche chez nous ?? L'école est un désastre, les hôpitaux de même et malgré nos cotisations on va devoir payer nos médicament générique. L'autre jour j'ai fais une prise de sang sur ordonnance : 50€. Malgré toutes les cotisations tous les mois, je dois quand même payer. Imagine si j'étais au smic, et bien j'irais pas me soigner.

Tu me diras que c'est mieux d'en avoir en ruine que pas du tout, c'est pas entièrement faux, mais là c'est juste un foutage de gueule. Et je parle même pas de la justice, du ferroviaire, de l'énergie, des routes, des retraites, du long terme ..
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Avatar de kmedghaith
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 30/04/2024 à 9:38
La Chine rattrape son retard technologique à grands pas et ceci en partie à causes des sanctions US et EU.
Vu la taille de l'appareil industriel et sa croissance, les "experts" économiques estiment ... qu'on est foutus.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 30/04/2024 à 11:31
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
C'est clair que les nations européennes sont foutues.... Maintenant elles n'achètent plus d'énergie Russe.
Cette affirmation est fausse!

1. Les pays européens dont la France achètent toujours de l'uranium à la Russie pour leur centrales nucléaires. En 2022, la France a acheté à la Russie 312 tonnes d'uranium enrichi, pour un montant de 358 millions d'euros!!!

2. Les pays européens achètent toujours de gaz à la Russie soit directement, soit via des pays intermédiaires. Auditionné par le sénat français ce lundi 29 avril 2024, le PDG de TotalEnergie Patrick Pouyanné a avoué « Si l’on bannit le GNL russe, les prix du gaz en Europe vont repartir à la hausse ». « Il y a une importation de GNL russe en Europe : 14 millions de tonnes en 2022 et en 2023. On importe actuellement en Europe entre 105 et 110 millions de tonnes, c’est donc 12 à 13 % des importations »

https://www.publicsenat.fr/actualite...-totalenergies

3. Les pays européens achètent toujours du pétrole à la Russie en passant par des intermédiaires comme l'Inde ou comme certaines anciennes républiques de l'URSS dont le nom se termine en "...stan" qui bien que n'ayant pas la moindre goutte de pétrole sur leur sol sont devenus depuis le début de la guerre en Ukraine des exportateurs de pétrole pour les européens... D'après vous, ils l'obtiennent où le pétrole qu'ils nous vendent?????

En conclusion, quand on affirme des choses, il ne faut pas se limiter aux discours officiels des politiques, ni de certaines chaînes d'info qui font plus dans la propagandes que dans l'information...
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Avatar de forthx
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 09/10/2023 à 10:29
Quel est votre avis sur le sujet ?
Je crois que les politiques américains on pas bien saisie les implication du "libre" et qu'ils commences seulement a se rendre compte de l'effet de leur sanctions vis a vis de la chine (pourtant il y a eu des signes). Et je pense qu'il est un peut tard pour se réveiller.

Selon vous, les inquiétudes formulées par les législateurs américains concernant la technologie RISC-V sont-elles pertinentes et justifiées ?
C'est difficile a dire. Si la chine compte capitaliser pour faire sa propre architecture (fermé) ca peu créé un écart si ils mettent le budget (ya du lourd en face tout de même). Si par contre la contribution est ouverte (amélioration de la technologie RISC-V proposé par la chine) rien n’empêche les USA de capitaliser dessus également. Mais les autres pays également. Après, si les USA se bougent pour proposer mieux, ce n'est pas impossible. Mais la perte de leur monopole absolu, c'est déjà acté !
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Avatar de domi65
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 22/08/2023 à 18:42
Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
Surement encore les propos d'un suprématiste noir (pour ne pas dire raciste anti blancs) comme il en rode ici qui idéalise une Afrique dans lequel ils n'ont jamais mis les pieds.
Blanc, sans en être ni fier ni honteux.
Je n'idéalise rien. Je constate que nous sommes à la botte des USA qui ne nous font en retour aucun cadeau, contrairement aux colons français en Afrique, même si c'était insuffisant. Et ce faisant nous acceptons le double standard imposé par l'impérialisme américain (c'est lui qui me déplait, pas les USA en soi). Ce n'est pas pour rien si les 7 huitièmes de la planète (pas nous, malheureusement, on en redemande) essayent de sortir de son joug. Et sortir de ce joug ne doit pas signifier passer sous le joug d'un autre.
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Avatar de seedbarrett
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 31/08/2023 à 15:35
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Il est possible qu'un jour il y ait une alternative chinoise à AMD et Nvidia.
Ce n'est pas possible, c'est certain. Ils ont déjà fait des GPU grand public, uniquement trouvable en chine, de mémoire la performance de leur plus gros modèle était celui d'une GTX1060. Donc aujourd'hui ça parait faible, mais quand on part de 0 c'est déjà vraiment bien joué. On est vraiment pas malins en Europe.
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 09/10/2023 à 11:31
"La Chine communiste développe une architecture de puces à source ouverte pour échapper à nos sanctions et développer son industrie des puces", a déclaré M. Rubio dans un communiqué. "Si nous n'élargissons pas nos contrôles à l'exportation pour tenir compte de cette menace, la Chine nous dépassera un jour en tant que leader mondial de la conception de puces. Je crains que nos lois sur le contrôle des exportations ne soient pas équipées pour relever le défi des logiciels libres - que ce soit dans les conceptions avancées de semi-conducteurs comme RISC-V ou dans le domaine de l'intelligence artificielle - et qu'un changement radical de paradigme soit nécessaire", a déclaré M. Warner dans un communiqué.
C'est quand même une manière assez édulcorée de dire "je crois que nous ne sommes pas prêt à vivre dans un monde ou la concurrence est réellement libre et parfaite, nous ne savons pas comment nous allons nous en sortir si nous n'obtenons pas un avantage technologique et compétitif déloyal envers nos concurrents".

Sacrés cousins américains... Ils nous feront rire jaune jusqu'au bout.
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Avatar de Rolllmops
Membre averti https://www.developpez.com
Le 19/02/2024 à 14:46
On vit quand-même dans un monde formidable où non seulement on ne taxe pas les entreprises qui font des milliards de bénéfices, mais en plus on les subventionne avec de l'argent public.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 30/04/2024 à 11:48
Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
Cette affirmation est fausse!
Bon écoutez, on va dire que c'était une figure de style. (peut-être une hyperbole ou un truc comme ça)

- On n'importe moins d'énergie Russe
- Si elle passe pas des intermédiaires, elle coute plus cher
- L'industrie allemande prend très cher, donc il y a forcément quelque chose qui a changé quelque part (même en France le prix de l'électricité a bondit)
- Un des "tuyaux" de Nord Stream 2 est toujours fonctionnel, la Russie est prête à envoyer du gaz, pourtant on ne l'utilise pas

Il n'y avait pas de besoin de saboter les Nord Stream, puisque la décision "nous arrêtons d'utiliser Nord Stream" a été prise.
Ça profite aux USA puisqu'on va augmenter nos importations d'énergie US et diminuer nos importations d'énergie Russe.



Pétrole, gaz : en 2022, les Etats-Unis sont devenus les premiers fournisseurs de la France
Les Etats-Unis devancent désormais la Norvège et la Russie, qui fournit encore l'Hexagone en gaz à hauteur de 15%, d'après le « Chiffres clés de l'énergie 2023 » publié jeudi. Une conséquence directe du déclenchement de la guerre en Ukraine par la Russie et des embargos énergétiques décidés par les Occidentaux.
Les USA ne vont pas laisser les nations de l'UE se remettre pote avec la Russie quand la guerre sera terminée.
Alors qu'il est dans l'intérêt des nations européennes de commercer avec la Russie.
C'est dommage de perde un partenaire comme ça.
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