La société chinoise Betavolt annonce une batterie nucléaire révolutionnaire d'une durée de vie de 50 ans
Destinée à l'aérospatiale, à l'IA, au secteur médical, aux petits drones et robots
Le 2024-01-15 08:18:00, par Jade Emy, Communiqués de presse
La start-up Betavolt, basée à Pékin, a dévoilé une batterie nucléaire révolutionnaire qui prétend produire de l'électricité pendant une durée étonnante de 50 ans, sans avoir besoin de la recharger ni de l'entretenir.
Baptisée "batterie à énergie atomique Betavolt", l'entreprise affirme être la première au monde à réaliser la miniaturisation de l'énergie atomique, en abritant 63 isotopes nucléaires dans un module plus petit qu'une pièce de monnaie.
La batterie de nouvelle génération est déjà entrée dans la phase d'essai pilote et est prête pour une production de masse destinée à diverses applications commerciales, notamment les téléphones et les drones. Betavolt envisage ses batteries nucléaires pour un large éventail d'industries, de l'aérospatiale aux équipements d'intelligence artificielle, en passant par les appareils médicaux, les microprocesseurs, les capteurs avancés, les petits drones et les micro-robots.
"Cette nouvelle innovation énergétique aidera la Chine à prendre une longueur d'avance dans le nouveau cycle de la révolution technologique de l'IA", a déclaré Betavolt dans un communiqué de presse.
La technologie qui sous-tend la batterie consiste à convertir en électricité l'énergie libérée par les isotopes en décomposition, un processus initialement exploré au 20e siècle. Si l'Union soviétique et les États-Unis ont progressé dans le développement de cette technologie pour les engins spatiaux, les systèmes sous-marins et les stations scientifiques éloignées, les batteries thermonucléaires qui en résultaient étaient à la fois coûteuses et encombrantes.
Dans le cadre du 14e plan quinquennal de la Chine, qui vise à renforcer l'économie du pays entre 2021 et 2025, la recherche de la miniaturisation et de la commercialisation des piles nucléaires a pris de l'ampleur. Des instituts de recherche aux États-Unis et en Europe travaillent activement à des développements similaires.
La batterie à énergie atomique Betavolt présente des caractéristiques impressionnantes : elle délivre une puissance de 100 microwatts et une tension de 3 V, le tout dans un module de 15x15x5 millimètres cubes. Betavolt a l'ambition de produire une batterie d'une puissance de 1 watt d'ici à 2025, ce qui représente une avancée significative dans la technologie. L'une des caractéristiques remarquables de ces batteries est leur petite taille, qui ouvre des possibilités d'utilisation en série pour générer plus d'énergie. Betavolt envisage un avenir où les téléphones portables n'auront jamais besoin d'être rechargés et où les drones pourront voler en continu.
La conception en couches de la batterie l'empêche non seulement de prendre feu ou d'exploser sous l'effet d'une force soudaine, mais lui permet également de fonctionner à des températures extrêmes allant de -60 °C à 120 °C. "La batterie à énergie atomique développée par Betavolt est absolument sûre, n'émet aucun rayonnement externe et peut être utilisée dans des dispositifs médicaux tels que les stimulateurs cardiaques, les cœurs artificiels et les cochlées dans le corps humain", a déclaré l'entreprise.
En outre, Betavolt a souligné le caractère écologique de sa technologie, expliquant qu'après la période de désintégration, les 63 isotopes se transforment en un isotope stable et non radioactif du cuivre, ce qui ne représente aucune menace ni pollution pour l'environnement.
Le dévoilement de la batterie nucléaire de Betavolt marque une avancée significative dans le domaine de l'innovation énergétique, promettant de remodeler diverses industries et d'ouvrir la voie à une nouvelle ère de solutions énergétiques durables et pérennes.
Source : Betavolt
Et vous ?
Voir aussi :
Baptisée "batterie à énergie atomique Betavolt", l'entreprise affirme être la première au monde à réaliser la miniaturisation de l'énergie atomique, en abritant 63 isotopes nucléaires dans un module plus petit qu'une pièce de monnaie.
La batterie de nouvelle génération est déjà entrée dans la phase d'essai pilote et est prête pour une production de masse destinée à diverses applications commerciales, notamment les téléphones et les drones. Betavolt envisage ses batteries nucléaires pour un large éventail d'industries, de l'aérospatiale aux équipements d'intelligence artificielle, en passant par les appareils médicaux, les microprocesseurs, les capteurs avancés, les petits drones et les micro-robots.
"Cette nouvelle innovation énergétique aidera la Chine à prendre une longueur d'avance dans le nouveau cycle de la révolution technologique de l'IA", a déclaré Betavolt dans un communiqué de presse.
La technologie qui sous-tend la batterie consiste à convertir en électricité l'énergie libérée par les isotopes en décomposition, un processus initialement exploré au 20e siècle. Si l'Union soviétique et les États-Unis ont progressé dans le développement de cette technologie pour les engins spatiaux, les systèmes sous-marins et les stations scientifiques éloignées, les batteries thermonucléaires qui en résultaient étaient à la fois coûteuses et encombrantes.
Dans le cadre du 14e plan quinquennal de la Chine, qui vise à renforcer l'économie du pays entre 2021 et 2025, la recherche de la miniaturisation et de la commercialisation des piles nucléaires a pris de l'ampleur. Des instituts de recherche aux États-Unis et en Europe travaillent activement à des développements similaires.
La batterie à énergie atomique Betavolt présente des caractéristiques impressionnantes : elle délivre une puissance de 100 microwatts et une tension de 3 V, le tout dans un module de 15x15x5 millimètres cubes. Betavolt a l'ambition de produire une batterie d'une puissance de 1 watt d'ici à 2025, ce qui représente une avancée significative dans la technologie. L'une des caractéristiques remarquables de ces batteries est leur petite taille, qui ouvre des possibilités d'utilisation en série pour générer plus d'énergie. Betavolt envisage un avenir où les téléphones portables n'auront jamais besoin d'être rechargés et où les drones pourront voler en continu.
La conception en couches de la batterie l'empêche non seulement de prendre feu ou d'exploser sous l'effet d'une force soudaine, mais lui permet également de fonctionner à des températures extrêmes allant de -60 °C à 120 °C. "La batterie à énergie atomique développée par Betavolt est absolument sûre, n'émet aucun rayonnement externe et peut être utilisée dans des dispositifs médicaux tels que les stimulateurs cardiaques, les cœurs artificiels et les cochlées dans le corps humain", a déclaré l'entreprise.
En outre, Betavolt a souligné le caractère écologique de sa technologie, expliquant qu'après la période de désintégration, les 63 isotopes se transforment en un isotope stable et non radioactif du cuivre, ce qui ne représente aucune menace ni pollution pour l'environnement.
Le dévoilement de la batterie nucléaire de Betavolt marque une avancée significative dans le domaine de l'innovation énergétique, promettant de remodeler diverses industries et d'ouvrir la voie à une nouvelle ère de solutions énergétiques durables et pérennes.
Source : Betavolt
Et vous ?
Voir aussi :
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chrtopheResponsable Systèmescrédible oui, voyager est équipé d'un générateur nucléaire, ce qui doit être le cas de que produit Betavolt. C'est plus un générateur avec quantité de combustible nucléaire qu'une batterie comme on l'entend.us que ces affirmations sont crédiblesle 15/01/2024 à 19:21
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TJ1985Membre chevronnéMarrant. Le Grand Tabou s'est donc effondré ? J'ai vécu la période où le futur était forcément "atomique", puis les années de désillusion après Three Miles Island et autres "incidents". A l'époque les générateurs basés sur la technologie décrite étaient cantonnés aux applications spatiales, il était impensable de diffuser des sources radioactives dans le public.
Mais les choses changent. A priori, je considère cela comme un progrès, à utiliser avec précautions. Le rayonnement béta est peu énergétique, peu ionisant et sa portée n'excède pas quelques centimètres à l'air libre.
Parallèle amusant, c'est la technologie décrite dans le cycle de Fondation d'Isaac Asimov et qui a permis aux fondations de prendre la main sur les structures étatiques concurrentes... Là, ça vient de Chine. Gare ;-Dle 18/01/2024 à 9:35 -
unanonymeMembre éclairémultiplication batteries entrainera nécessairement pollution cause non gestion déchets. pile, plastique, tu choisis, même merde. batterie nucléaire, carré de même merde.le 17/01/2024 à 17:44
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chrtopheResponsable SystèmesD'accord, mais que proposes tu comme autre solution pour les contraintes de ce cas de figure : à savoir autonomie de 50 ans, avec un stockage de faible poids (pour atteindre la vitesse de libération après décollage) ?le 16/01/2024 à 9:27
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jwar0Membre actifPour arriver à une batterie de 1watt de puissance, il faudrait 10000 batterie de 15*15*5 mm -> 0.000001125 mm3
Pour 1 watt -> 0.01125
Soit moin de 100 watt par metre cube, c'est très faible comme puissance par volume. faut voir les domaines d'applicationle 17/01/2024 à 10:52 -
mitmalNouveau membre du ClubJe remondis sur un commentaire plus haut, il existait déjà des appareils (je pense aux pacemakers pour contracter les cellules cardiaques des patients dans le secteur médical) qui fonctionnaient avec du matériel radioactif capable d'alimenter des petites batteries - seulement cela a provoqué pas mal de "problèmes" à côté. Pour n'en citer que 2, je me souviens qu'il était très compliqué d'aller recupérer le materiel une fois le patient décédé = et pas question de le laisser enterrer sous terre sans aucun controle sur l'évolution de la chose. L'autre point était pour le suivit du patient, c'est super, sa "pile" fonctionnera 50ans encore - donc plus besoin de s'en soucié jusqu'à la mort du patient - sauf qu'alors on oublie vite le problème et on s'imagine trop rapidement que cela ne necessite aucun suivit - aucune visite - de controle... L'avantage, si je peux dire, avec une "pile" classique, c'est que le clinicien peut observer et vérifier l'évolution de l'appareil régulièrement !
Ceci étant dit, hate de voir comment cette nouvelle annonce sera utilisée dans la vie pratique ^^le 18/01/2024 à 12:00 -
shenron666Expert confirménon puisque tu prends les dimensions externes incluant l'enveloppe de protection de la batterie dans ta logique
il faudrait connaitre les dimensions du coeur générateur sans l'enveloppe et ensuite seulement ajouter les dimensions de l'enveloppe (certainement redimensionnée)le 17/01/2024 à 15:38 -
vieil_ordiNouveau membre du ClubBonjour,
juste une remarque :
sur le site ci-dessous, il est question que le produit final après les désintégrations soit du nickel et non du cuivre.
Cordialement.
vieil_ordi
https://www.sfen.org/rgn/bientot-une...rgie-atomique/le 25/01/2024 à 14:31 -
mith06Membre expérimentéNON au Nucléaire!!!!!!
le 16/01/2024 à 9:06