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Qualcomm veut racheter le géant des puces Intel après que l'action d'Intel a connu sa plus forte baisse depuis 50 ans, atteignant son prix le plus bas depuis 2013,
Mais est-ce plausible ?

Le , par Mathis Lucas

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Qualcomm aurait discrètement approché Intel en vue d'un rachat. Cette acquisition serait la plus grande fusion technologique de tous les temps et pourrait remodeler l'industrie technologique américaine. La nouvelle intervient un mois après qu'Intel a connu sa pire journée à Wall Street depuis 50 ans et a vu le cours de son action chuter à son prix le plus bas depuis 2013. Elle témoigne également de la déchéance rapide d'Intel, qui était autrefois le plus grand fabricant de puces au monde. Pour l'instant, cette nouvelle ne dépasse pas le stade des rumeurs et certains analystes pensent qu'une telle acquisition serait loin d'être triviale, voire quasiment impossible.

Qualcomm convoiterait l'activité de fonderie de son rival Intel

La nouvelle concernant un potentiel rachat d'Intel par son rival Qualcomm a été rapportée dans un premier temps par le Wall Street Journal. La publication cite des personnes anonymes au fait des plans de Qualcomm. Selon les sources, même si Intel se montre réceptif, un accord est loin d'être certain. Les actions d'Intel ont d'abord bondi à la suite de cette nouvelle avant de clôturer en hausse d'environ 3 % vendredi, tandis que les actions de Qualcomm ont chuté d'environ 3 % à la clôture. Intel a une valeur boursière de plus de 93 milliards de dollars et celle de Qualcomm est d'environ 188 milliards de dollars.


Qualcomm n'a pas encore fait d'offre officielle pour Intel et n'a pas non plus expliqué publiquement comment il financerait une acquisition aussi gigantesque. En outre, les deux entreprises n'ont pas commenté la rumeur. Selon certains analystes, Qualcomm pourrait être attiré principalement par l'activité de fonderie de son rival en difficulté. Intel a récemment transformé son activité de fonderie en une filiale indépendante en vue d'attirer des investissements extérieurs.

Toutefois, des questions se posent quant à l'adéquation stratégique, étant donné que Qualcomm n'a jamais exploité d'usine de fabrication de puces, et quant à savoir si Intel ravalerait sa fierté et accepterait, ou si elle se battrait (comme Qualcomm l'avait fait dans le cas de Broadcom). (Cela n'a pas empêché l'action Intel de remonter tandis que l'action Qualcomm a chuté, la nouvelle ayant suscité un mélange d'optimisme et d'appréhension de la part des investisseurs.)

Qualcomm et Intel sont en concurrence sur plusieurs marchés, notamment celui des puces pour PC et ordinateurs portables. Mais contrairement à Intel, Qualcomm ne fabrique pas ses propres puces. Il fait appel à des entreprises telles que TSMC et Samsung pour assurer la production. Qualcomm génère moins de revenus qu'Intel. Son chiffre d'affaires pour l'exercice 2023 s'élève à 35,8 milliards de dollars, contre 54,2 milliards de dollars pour Intel sur la même période.

Qualcomm, dirigée par le directeur général Cristiano Amon, s'était engagée auprès d'Intel à fabriquer ses puces dans les usines de cette dernière. Mais Qualcomm a mis un terme à cette initiative en raison de problèmes techniques, a rapporté le Journal l'année dernière.

Qualcomm peut-il financer une acquisition aussi gigantesque ?

À la fin du troisième trimestre de son exercice fiscal 2024, soit les trois mois se terminant le 23 juin, Qualcomm disposait de 7,8 milliards de dollars de liquidités et d'équivalents de liquidités et d'un peu plus de 23 milliards de dollars d'actifs totaux. Selon les analystes, cela signifie que Qualcomm, surtout connue pour ses modems cellulaires et ses ses processeurs mobiles Snapdragon, envisage probablement une transaction actions contre actions dans le cadre de ce rachat.

Compte tenu de la valeur de marché d'Intel, un rachat réussi de l'ensemble de la société constituerait la plus importante opération de fusion et d'acquisition jamais réalisée dans le secteur des technologies, dépassant l'acquisition d'Activision Blizzard par Microsoft pour un montant de 69 milliards de dollars. Selon le rapport du Wall Street Journal, pour conclure l'accord, Qualcomm pourrait avoir l'intention de vendre des actifs ou des parties d'Intel à d'autres acheteurs.

La vente de certaines parties d'Intel pourrait être l'une des conditions préalables pour que Qualcomm accepte l'opération, tant sur le plan financier que stratégique. En effet, selon les analystes, Intel pourrait ne pas valoir grand-chose pour Qualcomm, à moins qu'il ne parvienne à renégocier l'accord de licences croisées sur les brevets x86/x86-64 entre Intel et AMD, qui remonte à 2009. Cet accord est résilié en cas de changement de contrôle chez Intel ou AMD.

Il existe également des accords antérieurs entre AMD et Intel. Bien qu'un certain nombre des brevets susmentionnés aient expiré en 2021, les analystes pensent que cet accord entre les deux équipementiers est toujours en vigueur et que Qualcomm serait soumise aux règles de changement de contrôle.

En d'autres termes, Qualcomm ne serait pas en mesure de produire de puces x86-64 conçues par Intel sans le feu vert d'AMD. C'est aussi probablement l'une des raisons pour lesquelles personne n'a acheté AMD lorsque ce dernier était en difficulté ; quiconque la reprendrait devrait traiter avec Intel.

Les questions antitrust risquent de saborder une telle fusion

Qualcomm est l'un des principaux fournisseurs de puces pour smartphones, notamment celles qui gèrent les communications entre les téléphones et les tours de téléphonie mobile. Il est l'un des fournisseurs les plus importants des iPhone d'Apple, parmi d'autres appareils. Un accord élargirait considérablement les horizons de Qualcomm, en complétant ses activités dans le domaine des puces pour téléphones portables par des puces d'Intel, omniprésente dans les ordinateurs personnels et les serveurs. Cependant, les analystes estiment que les régulateurs pourraient bloquer une fusion potentielle des deux géants.

Un accord potentiel serait compliqué par des questions d'antitrust et de sécurité nationale. Intel et Qualcomm font toutes deux des affaires en Chine et ont vu des opérations sabotées par les autorités chinoises chargées de l'application des lois antitrust. Intel a échoué dans sa tentative d'acquisition de Tower Semiconductor, tout comme Qualcomm dans sa tentative d'acquisition de NXP Semiconductor. D'autres acquisitions géantes dans ce domaine ont également été sabordées.

En 2017, Broadcom a fait une offre pour acheter Qualcomm pour plus de 100 milliards de dollars. L'administration Trump a bloqué l'opération l'année suivante pour des raisons de sécurité nationale, car Broadcom était basé à Singapour à l'époque. En 2021, la Federal Trade Commission (FTC) a intenté une action en justice pour bloquer la tentative d'achat d'Arm par Nvidia pour des raisons antitrust. L'opération, contestée en Europe et en Asie, a été annulée en 2022.

Intel est dans la tourmente depuis quelques années

Intel est sur une pente descendante depuis quelques années. Le géant américain des puces est confronté à des cycles d'innovations plus lents que ses concurrents tels que Samsung et AMD. Le 2 août 2024, l'action d'Intel a connu sa plus forte baisse depuis 1974, après que le fabricant de puces a fait état d'un important manque à gagner pour le trimestre de juin et a annoncé qu'il allait licencier plus de 15 % de ses employés. L'action a chuté de 26 % pour atteindre 21,48 $ à la clôture. Le PDG Pat Gelsinger a annoncé il y a quelques jours un grand plan de restructuration, mais plusieurs analystes restent sceptiques.

Les actions d'Intel ont chuté de 53 % cette année, les investisseurs exprimant des doutes sur les projets coûteux de l'entreprise en matière de fabrication et de conception de puces. Lundi, après une réunion du conseil d'administration consacrée à la stratégie, Gelsinger a envoyé une note au personnel dans laquelle il réitère l'engagement d'Intel à investir massivement dans ses activités de fonderie, un projet qui pourrait coûter 100 milliards de dollars d'ici à cinq ans.

Intel n'a pas non plus profité du boom de l'IA générative qui a attiré l'attention de Wall Street. La plupart des systèmes d'IA avancés, tels que ChatGPT, fonctionnent avec les GNU Nvidia, au lieu de CPU Intel. Selon les analystes, Nvidia détient plus de 80 % de ce marché en pleine expansion. L'intérêt pour les GPU de Nvidia l'a rendu très riche, faisant de lui l'une des entreprises les plus précieuses au monde avec une valeur boursière de 2 850 milliards de dollars.

Bien que les nouveaux processeurs Intel Core Ultra 200V semblent offrir aux fabricants d'ordinateurs portables des performances, une compatibilité et une efficacité énergétique exceptionnelles en matière d'IA, Intel reste à la traîne sur ce marché. Ces dernières années, Intel a perdu de gros clients tels qu'Apple qui conçoit désormais ses propres puces basés sur l'architecture ARM. Les puces d'Apple ont remplacé les processeurs Intel dans les ordinateurs MacBook.

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Pensez-vous que ce rachat est possible ? Les régulateurs l'approveront-ils ?

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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 11/11/2024 à 12:16
généralement en france même l'esn la plus pourrave du pays offre le café...
le café gratuit ou le babyfoot c'est plus un red flag pour moi qu'autre chose.
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Avatar de Jules34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 23/09/2024 à 13:47
La semaine dernière le gendarme américain anti trust annonçait le démantèlement de google ads car trop monopolistique...

Il faudrait que les grandes boîtes trouvent un nouveau modèle de "croissance" ou devenir un géant deviendrait moins fréquent car ça se termine souvent mal soit à cause des conséquences légales de l'émergence d'un monopole ou car la bête devient impossible à gérer financièrement.

Enfin Amazon à l'air de bien s'en sortir mais ils on su aussi ne pas assumer toute leurs activités.

Les états ont peut-être leur rôle à jouer dans ce questionnement. Les monopoles d'état ou les secteurs "stratégiques" ça a du bon si on y réfléchit bien...
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Avatar de Leruas
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 11/11/2024 à 13:45
Le thé est offert aussi ?

C'est courant aux USA que le café soit payant dans les locaux de l'entreprise ?
A part si les mecs abusent à prendre tous 20 cafés par jour, ça ne coûte pas grand chose à une entreprise.
Et c'est plus un "redflag" en effet, si c'est un "avantage" qui est mis en avant sur une offre d'emploi...
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 12/11/2024 à 7:51
Citation Envoyé par Leruas Voir le message
Le thé est offert aussi ?

C'est courant aux USA que le café soit payant dans les locaux de l'entreprise ?
A part si les mecs abusent à prendre tous 20 cafés par jour, ça ne coûte pas grand chose à une entreprise.
Et c'est plus un "redflag" en effet, si c'est un "avantage" qui est mis en avant sur une offre d'emploi...
au moins c'est un vrai "avantage" ici, je vois encore trop souvent dans les offres d'emplois des avantages qui n'en sont pas et qui sont en réalité obligatoire:
remboursement 50% des transports en commun, mutuel, tickets restaurant...
et les avantages pas vraiment quantifiable: "Environnement de travail agréable " ou "salaire attractifs", quoique pour le salaire attractifs on a la réponse assez vite et sans rejoindre l'entreprise.

mais tous ca reste des red flag, il est préférable pour une entreprise de ne rien mettre.
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