Super-ordinateur : IBM revendique le top 4 sur la « liste verte » de Green500
IBM annonce qu’il a construit le supercalculateur le plus rapide du monde et peut aussi se vanter d’avoir bâti les 18 parmi les 19 super-ordinateurs sur la liste de Green500
Green500
Depuis encore pas très longtemps, l’association Green500 établissait un classement des supercalculateurs, en fonction de leur consommation d’énergie lors des opérations de calcul. Moins ils consomment, mieux placés ils seront. Le classement se basait sur le rapport de la puissance de calcul, exprimé en Mflops, avec la puissance électrique des machines, exprimée en watt.
Le récent classement de Green500 a donc établie la liste des 500 supercalculateurs les plus rapides du monde et les reclasse en fonction de leur efficacité, conjuguée avec leur puissance mesurée en watts. Il a été alors confirmé qu’aucune entreprise ne peut prétendre encore survoler cette évaluation aussi bien qu’IBM.
Roadrunner
Le système Roadrunner de Big Bleu du Département de l’Energie de Los Alamaos National Laboratory tenait toujours la première place du top 500 sur les sites de Supercalculateurs, qui classent les machines selon leur vitesse brute. Néanmoins, Roaddrunner, bien que considéré comme le plus rapide du monde, arrive à la quatrième place de la liste verte, derrière trois autres installations d’IBM.
Les plus efficaces au monde
Le plus efficace au monde, sur la liste de Green500 est un cluster d’IBM BladeCenter de l’Université de Waresaw, qui produit 536 Mflops pour chaque watt d’énergie consommée (un Mflop équivalant à 1 millions d’opérations à points flottants par seconde) si en terme de vitesse il se tient plutôt au 422ème place. Deux ordinateurs se disputent la deuxième place sur la liste de Green500 : une machine du Département de l’énergie et une autre chez Poughkeepsie Benchmarking Center d’IBM.
La première machine non IBM n'arrivait qu'à la cinquième place de ce classement vert. Elle est dotée du système Greatly Reduced Array of Processor Elements with Data Reduction (GRAPE-DR), de la National Astronomical Observatory of Japan, et opére à 429 Mflops/watt.
Ensuite vient les styles Blue Gene d’IBM, présentés deux années plus tôt et qui raflent la 6eme jusqu’à la 19 ème place du Green500. Enfin le 20ème super orginateur vert du monde est un cluster NEC, utilisant les processeurs Intel Xeon et déployé par l’Université de Stuttgart.
Toujours plus performants
IBM annonce que 57 des 100 meilleures positions du Green500, lui reviennent.
La liste est publiée par Green500.org et est sponsorisée par SuperMicro. Sa dernière version est la cinquième édition du classement semestriel.
La performance moyenne des ordinateurs sur la liste de Green500 a augmenté de 10%, de 98 Mflops/watt à 108 Mflops/watt, selon le Green500.org. Parallèlement, la puissance globale s’est élevée de 15% aussi, soit un accroissement de 200 à 230 Mégawatts.
Green500 continue en affirmant que les processeurs quadruple et sextuple-core améliorent l’efficacité énergétique et dépassent les habituels processeurs des générations précédentes et que maintenant, les 20 premiers du top 50 des supercalculateurs utilisent ces types de processeurs.
A noter que le qualificatif « verte » se rapporte surtout à la conservation de l’environnement à travers une diminution de la consommation d’énergie. Bref, non contents de croiser les fers sur la toile, voilà que les ordinateurs se mettent maintenant à s’affronter sur le (gazon) vert !
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Le , par Annaelle32
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