I. Présentation▲
Afin de répondre à mes besoins, qui concernent principalement les jeux vidéo, l'utilisation de logiciels de retouche photos et des outils de virtualisation, j'ai choisi de m'équiper d'un ordinateur de gamme supérieure, sans toutefois atteindre les extrêmes que l'on peut trouver de nos jours. Ce choix devait permettre de profiter d'une technologie récente et pouvant rester efficace dans la durée, pour une période d'environ cinq ans, qui correspond au rythme auquel je change mon PC. Disposant d'un budget limité, je ne souhaitais pas non plus investir trop dans un appareil que j'utilise beaucoup, certes, mais qui reste un « jouet » principalement pour le divertissement.
Afin d'équilibrer et optimiser les performances, j'ai choisi les composants suivants, disponibles au moment de la commande :
- boîtier : SilverStone Precision Series PS08B USB 3.0 Edition Noir ;
- carte mère : Gigabyte GA-H77M-D3H ;
- processeur : Intel Core i5-3570K (3.4 GHz) ;
- carte graphique : MSI GeForce GTX 660 N660 TF 2GD5/OC ;
- SSD : Samsung SSD 840 120 Go ;
- alimentation : Antec High Current Gamer 520 80PLUS Bronze ;
- mémoire : G.Skill XM Series RipJaws X Series 16 Go (kit 2 x 8 Go) DDR3 1600 MHz CL9 ;
- ventilateur : Antec TriCool 92.
Mon choix s'est porté pour un processeur i5, et dans cette gamme j'ai choisi l'un des plus « musclés », pour assurer la bonne exécution des programmes gourmands en opérations et manipulation de données (retouche photos, virtualisation). Je n'ai pas choisi la gamme i7, que je trouvais trop onéreuse pour les apports par rapport à la gamme i5. Carte mère de marque Gigabyte, car j'ai confiance en cette marque, la carte mère de mon précédent ordinateur ne m'a jamais déçu, et là aussi une carte de gamme supérieure pour bénéficier du dernier chipset Intel, ainsi que des dernières nouveautés (SATA 3, USB 3…). Côté mémoire, je fus conseillé pour les mémoires G.Skill, et j'ai donc opté pour ce modèle, en ayant bien vérifié que la fréquence était supportée par ma carte mère et par le processeur.
J'ai choisi une carte graphique dédiée, car je pense que le chipset vidéo intégré au processeur n'est absolument pas suffisant si on s'oriente pour des jeux vidéo récents. Là aussi, je n'ai pas pris le composant dernier cri et ultra surpuissant, car c'est bien plus cher et ça n'apporte pas vraiment de performance supplémentaire si les autres composants sont moins puissants (processeur). Dans cette catégorie milieu supérieur de gamme, j'ai choisi la carte la plus en vogue et la mieux notée lors des benchmarks.
Un disque dur SSD est de nos jours très apprécié, pour le silence et la rapidité. Samsung dispose d'une bonne réputation à ce sujet, et 120 Go suffisent largement à installer un système Windows 7 (environ 25 Go si bien configuré) et laisse dont environ 85 Go de libre pour installer les jeux et autres logiciels gourmands. Pour le boîtier, j'avais une contrainte de place pour loger ma tour, ce qui réduisait mes choix aux tours de taille « mini », qui ne peuvent loger que des cartes microATX ou miniITX (d'où le choix donc de ma carte mère en microATX). Après, ce n'est qu'une question de goût, et personnellement je préfère la sobriété, donc aucun chichi dans ce boîtier. Afin d'assurer une meilleure circulation de l'air, j'ai ajouté un ventilateur en extraction à l'arrière de la tour. Montage classique d'une alimentation (c'est-à-dire en haut du boîtier), et là aussi Antec dispose d'une solide réputation pour ces composants.
Pour finaliser ce PC, je souhaitais récupérer un disque dur SATA 2 de 500 Go et un lecteur/graveur DVD-ROM un peu vieux, mais encore efficace.
II. Montage▲
Quelques jours après la commande, la bête (en pièce détachée) est enfin livrée. C'est l'heure du déballage des composants au milieu du salon (à faire quand on est seul à la maison) :
Et la façade du boîtier :
Le montage se fait simplement, sans véritable surprise. Cependant, comme le boîtier est assez petit (format minitour), il faut bien prévoir les étapes pour éviter de démonter des composants parce qu'un autre ne passe pas dans le boîtier. La première étape a donc été de placer le disque dur récupéré et le graveur DVD à l'intérieur :
Vient ensuite l'installation de l'alimentation, en hauteur :
Une forêt de fils vient alors remplir l'espace vide de la cage. Afin de monter le reste des composants, il faut arriver à les laisser hors de la tour. Comme le reste de l'installation est effectuée avec la tour couchée sur le côté, l'idéal est de tirer les câbles vers l'extérieur par le haut de la tour. Prochaine étape, placement de la carte mère. Pour cela, il faut bien sûr ajouter les petits rehausseurs correspondants aux trous de la carte mère, afin de la visser correctement. Cependant, avant de placer la carte mère, il convient de placer le processeur dessus. Je trouve qu'il est plus simple de placer le bloc processeur/ventilateur sur la carte mère avant de l'insérer dans la tour, car ça évite de trop forcer et donc des risques de casse (même si ça ne m'est jamais arrivé). Une fois le processeur placé, on peut insérer la carte mère et la visser. Pour la visser en face des bons trous, il faut généralement la pousser un peu et forcer également, ce n'est jamais très agréable à faire, mais là aussi je n'ai jamais expérimenté aucune casse du matériel. Voici le résultat une fois vissé :
À ce stade-là, il reste plus qu'à placer les barrettes mémoire et la carte graphique, puis câbler le tout. Si vous avez bien tout planifié, il ne devrait y avoir aucun problème et les composants ne devraient pas se gêner dans la tour. Ce ne fut pas mon cas, car il s'avéra que le disque dur SATA 2 était mal placé, car il gênait pour enficher la prise d'alimentation de la carte mère et pour positionner la carte graphique (car dans l'alignement du port PCI-E). J'ai donc dû remonter le disque dur d'un cran vers le haut…
Après cette péripétie, l'installation de la carte mère se déroula correctement. Mais vint le moment de brancher le graveur DVD à la carte mère, et là surprise, pas de port IDE. Mon graveur était donc trop obsolète pour le reste de mon matériel. De nos jours, les cartes mères n'ont que des ports SATA 2 ou SATA 3, donc vous pouvez oublier vos autres connecteurs. Après retrait du graveur DVD, installation du lecteur SSD et finalisation du câblage, l'ordinateur était prêt à ronronner.
III. Installation du système d'exploitation▲
Je ne détaillerai pas cette étape, car chacun a ses habitudes. Néanmoins, l'installation fut quelque peu chaotique, dû à l'absence de lecteur DVD. J'ai dû me rabattre sur une installation par USB, qui normalement marche très bien, mais pas pour moi, car Windows 7 n'a pas voulu créer la partition « Système » de 100 Mo. Ceci semble être dû au BIOS qui ne présentait pas les disques dans le bon ordre, et donc Windows 7 essayait de créer cette fameuse partition sur la clé USB. Ayant tout essayé, j'ai quand même installé mon système d'exploitation depuis un lecteur DVD portable branché par USB.
IV. Utilisation▲
La présence du SSD permet de faire démarrer Windows 7 en quelques secondes, environ 10 secondes pour avoir l'écran de login, ce qui est très appréciable (même si c'est de l'ordre du gadget). Après avoir essayé les derniers jeux du marché, je n'ai actuellement rencontré aucun problème de performance. À titre d'exemple, le jeu Far Cry 3 tourne parfaitement avec tous les détails au maximum. Le taux d'images par seconde est stable, et le système ne semble pas chauffer excessivement.
Je suis donc totalement comblé par mon jouet, et ne regrette absolument pas les choix que j'ai faits. Enfin je recommanderai de porter attention à ces différents points lorsque l'on souhaite acquérir un nouveau PC que l'on assemble soi-même :
- décrire ses besoins et ses contraintes (par exemple pour moi la taille du boîtier) ;
- adapter le matériel à ses besoins, et à son budget ;
- choisir des composants homogènes. Pas besoin d'avoir une carte graphique ultra performante si le processeur traîne un peu ;
- lors du montage, bien planifier et ne pas hésiter à placer les composants virtuellement dans le boîtier ;
- lors du montage, être patient et faire les choses avec précaution. Ce serait dommage de casser une carte mère toute neuve, car on a trop forcé. À titre d'exemple, le montage de mon PC (et je suis loin d'être un expert) m'a pris environ 5 heures.
Le seul point qu'éventuellement je changerai est l'alimentation. Vu le faible nombre d'équipements dans ma tour, et son format, la prochaine alimentation pour laquelle j'opterai sera une alimentation modulaire qui permet de ne brancher que les fils nécessaires (ce qui vaut le coup pour 10 euros de plus). À titre d'exemple, cette configuration quasi complète a coûté environ 800 euros au moment de l'achat (février 2013).