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NAS QNAP TS-253D

Découverte et mise en route

NAS QNAP TS-253D

Découverte et mise en route


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XIII. Tests

XIII-A. Client

La machine cliente est le PC sur lequel s’exécute le script de test. Ici, c’est un PC sous Kubuntu 20.04 (noyau Linux 5.4.0), embarquant un SSD connecté en NVMe et offrant jusqu’à 2200 Mo/s en lecture. Ce qui est largement suffisant pour un tel test. De plus, l’interface réseau est fournie par l’adaptateur Thunderbolt 3 vers Ethernet 10 Gbps de OWC (dont vous pouvez retrouver le test ici).

XIII-B. NAS

Du côté du NAS, on retrouve deux configurations :

  • un seul disque plateau, 3,5 pouces ;
  • deux disques plateaux en configuration RAID 0.

XIII-C. Réseau

Du côté du réseau, les tests sont effectués dans les configurations suivantes :

  • 1 Gbps ;
  • 2,5 Gbps ;
  • 2,5 Gbps avec une MTU de 9000 (contre 1500) ;
  • 2,5 Gbps * 2 grâce à l’agrégation de liens avec la politique Balance-Round Robin (réalisée grâce au switch XS512EM présenté ici).

XIII-D. Procédure de tests

Les tests consistent en la copie du code source du noyau Linux 5.8.1 décompressé (dont une copie est disponible ici. Cela représente 929,7 Mo répartis sur 73 767 fichiers (soit des fichiers de 12 ko en moyenne)). De plus, un second test est effectué et consiste en la copie d’un fichier 10 Go (exactement 10 737 418 240 octets) dont le contenu a été généré aléatoirement.
Les copies sont répétées cinq fois.

XIII-E. Remarques

Les tests ne sont effectués que dans le sens envoi de données vers le NAS. Cela est donc le cas défavorable pour le NAS. En effet, les disques durs plateaux ont des performances plus faibles en écriture, qu’en lecture (facteur de 2).

XIII-F. Résultats

XIII-F-1. Copie du code source du noyau Linux

Résultats des performances en écriture sur le NAS de petits fichiers

Sans surprise, les débits sont faibles lors de la copie des fichiers du noyau Linux. En effet, le noyau est constitué d’un grand nombre de petits fichiers que les systèmes de fichiers prennent du temps à gérer.
On remarque tout de même que le protocole NFS réussit à mieux s’en sortir et que l’augmentation du débit réseau permet aussi d’améliorer les performances. Dans les autres cas, le SSH est légèrement plus efficace que SMB. Toutefois, avec ces deux protocoles, le changement de configuration n’impacte pas les résultats.

XIII-F-2. Copie d’un fichier de 10 Go

Résultats du test de performances en écriture sur le NAS pour un fichier de 10 Go

Plusieurs conclusions peuvent être tirées de ces résultats :

  • d’abord, le protocole SSH est limité par un facteur externe à ceux explorés dans ce test : le CPU. En effet, le protocole SSH implique le chiffrement/déchiffrement des données, une opération qui repose sur la puissance du CPU. Par conséquent, peu importe la connexion réseau ou la configuration des disques, les résultats sont similaires ;
  • globalement, SMB est plus rapide que NFS. Toutefois, une exception existe : lors de l’utilisation d’une MTU plus grande, le protocole NFS devient plus efficace ;
  • comme on pouvait s’y attendre, la connexion réseau Gigabit est un facteur limitant, et ce, même avec un seul disque. Par conséquent, le simple passage à du matériel compatible 2,5 Gbps suffit à apporter un gain. À l’inverse, une fois passé à la connexion 2,5 Gbps, l’utilisation d’un seul disque sera le facteur limitant et vous ne tirerez pas pleinement profit du débit de la nouvelle connexion ;
  • lors de l’utilisation de l’agrégation de liens, les disques sont à nouveau le facteur limitant.

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