I. Présentation▲
I-A. Les NAS TerraMaster▲
Fondée en 2010, la société TerraMaster propose des Network Attached Storage (NAS) et Direct Attached Storage (DAS) aux professionnels et particuliers. Les NAS de la marque sont regroupés en trois gammes :
- la série F (tel le F4-424 Max ou le F4-423 déjà présentés sur Developpez.com), ou le F4-425 Plus présenté dans cet article). Depuis 2024, cette série propose aussi des modèles estampillés « Plus », « Pro » et « Max » ;
- la série T (tel le T12-500 Pro) ;
- la série U (tel le U12-500 Plus), des NAS montables en rack.
Le nombre après la lettre indique le nombre de baies disponibles. Pour les NAS destinés aux particuliers, les deux derniers chiffres indiquent l’année de conception du NAS.
I-B. Le F4-425 Plus▲
Le F4-425 Plus de TerraMaster est un NAS, quatre baies, de bureau (à l’opposé d’un équipement à monter sur un rack). Ce produit a été annoncé en octobre 2025. C’est une variante du NAS F4-425 :
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F4-423 |
F4-424 Max |
F4-425 |
F4-425 Plus |
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Nombre de cœurs |
4 cœurs, 4 threads |
10 cœurs (2 performance, 8 e-cores), 12 threads |
4 cœurs, 4 threads |
4 cœurs, 4 threads |
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Fréquence turbo |
2,9 GHz |
4,4 GHz (performance) / 3,3 GHz e-cores) |
2,9 GHz |
3,6 GHz |
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Mémoire cache |
4 Mo |
12 Mo (Intel Smart Cache) |
4 Mo |
6 Mo |
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Mémoire vive |
Jusqu’à 16 Go de DDR4-2933, sur deux canaux. |
Jusqu’à 64 Go de DDR4-3200/LPDDR4x-4267/DDR5-4800/LPDDR5-5200 sur deux canaux. |
Jusqu’à 16 Go de DDR4-2933, sur deux canaux. |
Jusqu’à 16 Go de DDR4-3200/DDR5-4800/LPDDR5-2800 sur un seul canal. |
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Port réseau |
2 ports Ethernet 2,5 Gbits/s |
2 ports Ethernet 2,5 Gbits/s |
1 port Ethernet 2,5 Gbits/s |
2 ports Ethernet 5 Gbits/s |
Contrairement au F4-423, le F4-424 Max et les modèles de l’année 2025 disposent d’un unique ventilateur 120 x 120 mm et non plus de deux ventilateurs 80 x 80 mm.
I-C. Caractéristiques▲
Le F4-424 Max embarque :
- un CPU Intel N150, quatre cœurs pouvant fonctionner jusqu’à 3,6 GHz ;
- 8 Go de mémoire vive (DDR5 SO-DIMM non ECC) extensible jusqu’à 16 Go (1x16 Go) ;
- 4 baies pour les disques, en SATA (6 Gbit/s, 3 Gbit/s) (compatibles 3,5’’ et 2,5’’) ;
- 3 emplacements NVMe M.2 2280, PCIe 3.0.
- 2 ports RJ-45 5 Gbit/s dotés de la capacité d’agrégation (puces Realtek RTL8126) ;
- 2 ports USB 3.2 Gen 1, type A et 1 port USB 3.2 Gen 1, type C (tous supportant 10 Gbit/s) à l’arrière et un port USB 3.2 Gen 1, type A à l’avant ;
- une sortie HDMI .
Le F4-425 pèse 2,6 kg pour une taille de 149 x 180 x 221 mm.
I-D. Capacités▲
Les NAS de la marque TerraMaster embarquent un système propriétaire appelé TerraMaster OS (TOS). Le F4-425 Plus offre les fonctionnalités suivantes :
- les protocoles SMB, NFS (v3, v4 et v4.1), FTP, SFTP, WebDAV, HTTPS, SNMP, SSH ;
- Btrfs et ext4 pour les disques internes ;
- ext4, ext3, FAT32, NTFS, HFS+ et Btrfs pour les disques externes ;
- le TRAID, TRAID+, JBOD, RAID 0, RAID 1, RAID 5, RAID 6 et RAID 10 ;
- jusqu’à 512 connexions simultanées avec SMB, AFP, FTP et SFTP ;
- jusqu’à 2048 comptes utilisateurs, 512 groupes et 512 dossiers partagés ;
- jusqu’à 128 cibles iSCSI et 256 LUN ;
- le mappage et le masquage des LUN iSCSI ;
- le support des conteneurs avec Docker et la virtualisation avec VirtualBox ;
- la gestion des privilèges par application avec support de Microsoft Active Directory et de LDAP (serveur et client) ;
- le branchement à chaud des disques.
Mis à part l’ajout du support du BTRFS pour les disques externes, les capacités sont identiques aux F4-423 et F4-424 Max.
II. Déballage▲
Le carton de ce F4-425 Plus est noir et est estampillé sur le dessus, avec le logo de la marque en blanc. Les côtés montrent une photo du NAS accompagnée de la mention « All New 4 Bay Hybrid NAS ». Les côtés sans photos affichent les mentions « A Silent Media Hub » ou « Sleek, Quiet and Fast ». La configuration précise de la machine est visible sur une étiquette collée sur un des côtés.
L’ouverture du carton se fait par le dessus et dévoile le NAS protégé par deux blocs de mousse et une boîte en carton pour les accessoires :
Cette dernière contient elle-même deux autres boîtes en carton. En dessous de celles-ci se trouvent les fiches informatives.
La première boîte contient le bloc d’alimentation et dans la seconde les câbles. Le NAS F4-425 Plus vient avec :
-
un bloc d’alimentation de 90 W (12 V pour 7,5 A), avec un câble de 95 cm. L’alimentation mesure 13 x 5,7 x 3,2 cm pour 418 g. Le bloc dispose d’un témoin lumineux vert allumé lorsqu’il est alimenté ;
-
un câble pour relier la prise au bloc d’alimentation secteur, d’une longueur de 1,20 m ;
-
un sachet de 20 vis pour le montage des disques 2,5 pouces. En théorie, pour monter quatre disques 2,5’’, seulement 16 vis sont nécessaires ;
-
un câble Ethernet RJ-45 Cat 6, d’une longueur de 1,5 m ;
-
des autocollants pour ajouter une description sur les baies de disques ;
-
une fiche avec un QR-Code pour accéder à la page d’accueil des guides de démarrage ;
-
une fiche indiquant les conditions de compensation en cas de panne immédiate ;
- une fiche de garantie avec une possibilité d’extension après enregistrement du produit.
Le NAS lui-même est emballé dans un plastique doux blanc maintenu par un ruban adhésif imprimé « TerraMaster ».
Le NAS est donc de forme parallélépipède, plus profond que large ou haut. Le devant présente quatre baies, estampillées TerraMaster, un bouton de mise en marche et un port USB 3.2 Type A ainsi qu’une série de cinq témoins lumineux blanc (une pour chaque emplacement de disque et une pour indiquer si le NAS est allumé).
Alors que l’avant et l’arrière du NAS sont en plastique, les côtés ne forment qu’une seule et unique pièce métallique. Le logo TerraMaster revient sur l’arrière des côtés gauche et droite. De plus, une étiquette collée sur le côté droit offre un QR code. Celle-ci permet de rejoindre la page du support de l’application TNAS Mobile (présentée en détail dans cette sectionApplication Android et iOS).
L’arrière de la machine dispose de la majorité des connectiques : un port HDMI, deux ports Ethernet RJ-45 de 5 Gbits/s, 2 ports USB 3 Type A, un port USB 3 Type C et l’entrée de l’alimentation continue 12 V. Finalement, au-dessus du port HDMI se trouve un orifice pour la réinitialisation.
Sous le dessous du NAS se trouve quatre patins en caoutchouc moyennement souple, ainsi que quatre vis et des perforations pour l’aération :
II-A. Démontage▲
Il est nécessaire de démonter le NAS afin de placer des disques NVMe M.2 ou pour changer la barrette de mémoire vive. Pour accéder aux emplacements voulus, il est nécessaire :
- d’enlever les quatre vis sur le dessous du NAS ;
- de glisser la partie plastique par l’avant pour la sortir du coffrage métallique.
La carte mère est directement accessible depuis l’un des côtés de la partie du NAS extraite du coffrage. Les emplacements mémoire et NVMe sont ainsi exposés et permettent l’insertion des composants sans démontage supplémentaire :
Le constructeur montre cette opération dans la première partie de la vidéo suivante :
Cliquez pour lire la vidéo
Lors du démontage, il sera possible de distinguer un port USB supplémentaire, la pile CR2032 et une extension mémoire inaccessible :
Cette extension mémoire contient le système minimaliste afin de démarrer l’initialisation du NAS (c’est-à-dire : le serveur Web à présenter à l’utilisateur lors de la première mise en route [voir la section Premier allumagePremier démarrage]). Dans les modèles précédents, ce rôle était rempli par un périphérique de stockage USB à l’intérieur du NAS.
II-B. Mise en place des disques▲
Les tiroirs pour les disques s’extraient en appuyant sur le haut de ceux-ci et en tirant par le bas qui sera alors dégagé.
La mise en place du disque 3,5’’ dans le tiroir est classique. Il suffit d’enlever les languettes sur le côté, de placer le disque dans le tiroir et de replacer les languettes. Un disque 2,5 pouces sera quant à lui, maintenu par des vis.
Pour replacer le tiroir, il suffit de remettre le tiroir et de le pousser jusqu’au fond. Pour cet article, les disques insérés sont des Exos X16 de Seagate.
III. Premier allumage▲
Après le branchement du câble réseau et de l’alimentation, il est temps de démarrer le NAS. Lors de l’allumage, le NAS émet un bip. Ensuite, trois bips sont émis pour indiquer que le NAS est en attente d’initialisation.
Dans la boîte des accessoires, une feuille avec un QR code imprimé dessus indique l’emplacement du guide. En effet, le QR code mène à l’adresse : https://start.terra-master.com/ :une page nécessitant de renseigner le modèle de NAS ainsi qu’une adresse électronique.
Le guide dédié au F4-425 Plus se trouve à l’adresse suivante.
Une fois le NAS démarré, l’utilisateur doit s’y connecter. Pour cela, trois possibilités :
- utiliser l’adresse tnas.local ou l’adresse IP qui aura été attribuée au NAS, si elle peut être connue d’une autre manière ;
- utiliser l’application TNAS PC. Celle-ci est disponible sous Windows, Mac OS (pkg, pour Apple ARM et Intel x86) et Linux (paquet .deb), en version 5.2.325. Toutefois, le guide de mise en route n’indique pas l’existence de la version Linux, que l’on pourra toutefois trouver dans la page des téléchargements ;
- utiliser l’application mobile TNAS Mobile permettant d’effectuer l’initialisation comme indiqué dans le guide de mise en route.
L’initialisation est un processus en quelques étapes guidées. Précisément, il consiste en l’installation du chargeur de démarrage et du système d’exploitation.
À la connexion, le premier message accueille l’utilisateur et l’informe sur la liste des disques que le constructeur permettant d’avoir un fonctionnement et les performances optimales. Cette liste peut être consultée en ligne.
La page suivante propose le choix entre une installation automatique ou une installation manuelle. Sans réponse, l’installation automatique démarre forcément après 60 secondes.
L’installation manuelle permet de choisir entre le téléchargement automatique des fichiers (chargeur de démarrage et TOS) ou de fournir les fichiers localement (préalablement téléchargés depuis cette adresse).
Après avoir installé le chargeur de démarrage, le processus d’initialisation demande sur quel disque installer le système. Il est possible de choisir jusqu’à deux disques afin d’obtenir une redondance pour les fichiers du système. De plus, l’assistant permet aussi de sélectionner aussi bien les disques mécaniques que les SSD (dont NVMe).
La page suivante permet de choisir le fichier du système d’exploitation à installer (un fichier local ou un fichier automatiquement téléchargé).
Ensuite, le système s’installe. Après l’installation, la machine effectue trois bips sonores, redémarre automatiquement et charge le système nouvellement installé. Au redémarrage (et pour tous les démarrages suivants), le NAS F4-425 Plus de TerraMaster émet un premier bip à la mise sous tension et un second bip avec une tonalité différente pour indiquer que la machine est accessible depuis le réseau.
Le NAS émet aussi un bip lors de l’arrêt.
III-A. Premier démarrage▲
Après l’installation du système, le NAS demandera d’accepter un contrat de licence utilisateur. Ensuite, il faudra configurer le nom et le mot de passe du super administrateur ainsi que son adresse de messagerie, qui doit être valide, afin de recevoir un code de validation.
La validation de l’adresse courriel peut être ignorée. Une fois cette étape passée, l’assistant proposera de créer un premier espace de stockageCréation d’un espace de stockage.
IV. Configuration▲
IV-A. Interface utilisateur▲
Les NAS TerraMaster dispose d’un système d’exploitation dédié : TerraMaster Operating System (TOS). Ce dossier détaille la version 6 (précisément 6.0.783-01200). Ce système repose sur le noyau Linux en version 6.1.120.
En explorant le système, il semble que celui-ci repose sur une version modifiée d’Ubuntu 22.04 LTS (Jammy Jellyfish). En effet, depuis la version 6.0.530 de TOS, TerraMaster annonce que le système est compatible avec l’arborescence racine d’Ubuntu 22.04.
Celui-ci offre une interface Web permettant de configurer le NAS (accessible au travers des ports 8181 et 5443 pour la connexion sécurisée). Vous pouvez y accéder, soit en utilisant son adresse IP, soit l’URL suivante : https://NOM_DU_NAS.local:port/ où NOM_DU_NAS est le nom réseau que vous avez choisi.
IV-A-1. Tour d’horizon▲
Lors de l’accès au NAS, l’utilisateur devra entrer son identifiant, puis son mot de passe. Sur la page de saisie du mot de passe, il est possible d’accéder à la récupération du mot de passe ou d’activer l’option pour maintenir la connexion active.
La récupération du mot de passe s’effectue en envoyant un mot de passe généré à la volée à l’adresse courriel associée au compte.
IV-A-2. Bureau▲
Une fois connecté, l’utilisateur arrive sur une interface rappelant le bureau d’un système d’exploitation classique.
Deux éléments se démarquent :
- en haut, une barre avec des icônes d’applications ;
- à droite, un ensemble de quatre icônes verticales.
Par défaut, la barre du haut présente les icônes permettant d’accéder aux fonctionnalités suivantes :
- un « menu principalMenu principal » disposant d’une recherche ;
- un explorateur de fichiers ;
- une fenêtre affichant toutes les applications installées. Docker Manager et Jellyfin apparaissent dans cette fenêtre, même si elles ne sont pas installées par défaut ;
- une fenêtre dédiée aux services de sauvegardes ;
- le tableau de bord, pour la configuration du système ;
- le centre des applications pour télécharger et installer de nouvelles applications ;
- un raccourci vers l’application Docker Manager (non installée par défaut, même si le raccourci est déjà accessible) ;
- une fenêtre de support.
Les icônes à droite permettent :
- d’afficher le panneau latéral des widgets : des informations sur le système
- de voir les notifications reçues ;
- d’arrêter l’alarme sonore ;
- d’accéder à l’aide en ligne.
Il est possible de placer des raccourcis vers des applications ou des URL sur le bureau. Seule la fenêtre « Toutes les applications » ne pourra pas être placée sur le bureau.
IV-A-2-a. Widgets▲
Le panneau latéral des widgets affiche un ensemble de petites fenêtres disposées en colonne à droite de l’écran. Celles-ci donnent des informations en temps réel sur les ressources du NAS.
Il est possible de replacer ces petites fenêtres grâce à un système de tuile. Par contre, elles seront toujours dans une colonne à droite.
La liste des widgets est limitée aux éléments suivants :
Un clic hors du panneau des widgets entraîne sa fermeture.
IV-A-2-b. Menu principal▲
Le menu principal, accessible au travers de la première icône de la barre supérieure regroupe les fonctionnalités suivantes :
- une recherche, pour accéder à une application ;
- un historique des applications récemment ouvertes. Les liens vers les sites Internet placés sur le bureau apparaissent aussi dans cette liste ;
- un accès à la fenêtre « Toutes les applications » ;
- le nom de l’utilisateur permettant d’accéder aux préférences de celui-ci ;
- trois icônes permettant d’arrêter la machine, de la redémarrer ou de se déconnecter.
IV-A-2-c. Préférences utilisateur▲
Dans les préférences de l’utilisateur, il sera possible de :
- changer l’avatar et les informations relatives à l’utilisateur (nom, adresse de courriel, téléphone), de modifier le mot de passe, de définir un quota ainsi que la langue de l’interface. Aussi, il sera possible de changer les paramètres liés à l’authentification à double facteur ;
-
changer le mode (clair ou sombre), le fond d’écran ainsi que celui de l’écran de connexion et la couleur d’accentuation. Le changement de l’écran de connexion impacte tous les utilisateurs. Cette option est par ailleurs accessible à tous les utilisateurs ;
Il est possible d’utiliser sa propre image.
- de désactiver les notifications de confirmation à la fermeture, au redémarrage et à l’arrêt du NAS.
Les préférences de l’utilisateur sont aussi accessibles grâce à un menu apparaissant après un clic droit sur le bureau.
IV-A-2-d. Sauvegarde▲
La fenêtre des sauvegardes regroupe les différentes solutions de sauvegarde standards ainsi que les outils proposés par TerraMaster. Ces outils sont détaillés dans la section dédiéeSauvegarde.
Une popup s’affichera, à la première ouverture de cette fenêtre. Celle-ci informe sur la solution Business Backup Suite (BBS) de TerraMaster, une solution de sauvegarde pour entreprise.
IV-A-2-e. Centre d’applications▲
Le centre d’applications permet d’installer de nouveaux logiciels sur le NAS. À son ouverture, un message de conseil est affiché, lié à l’utilisation des ressources par les applications en arrière-plan :
Les logiciels installables sont classés en catégories :
-
les applications conseillées (25), dont : Plex, Emby, Jellyfin, un serveur Web, Docker Manager, les applications de sauvegarde, un serveur VPN, Photos, le serveur multimédia, un gestionnaire de surveillance. Aussi, les clients TNAS PC pour Windows, Mac et Linux sont aussi présents dans cette liste ;
-
toutes les applications (57), aux 25 applications recommandées s’ajoutent notamment : Apache Tomcat, Aria2, ClamAV, FreshRSS, les clients Jellyfin pour Android, Android TV et Windows, Joomla, MantisBT, MariaDB, MyBB, MyWebSQL, Nextcloud, PHP 8.0, Portainer, ElephantDrive, phpMyAdmin, Serveur iTunes, Transmission, qBittorent, VirtualBox et WordPress ;
-
les applications de la communauté : redirige vers https://tmnascommunity.eu/ des applications préparées par un développeur. À l’ouverture de cette catégorie un message d’avertissement à propos de l’utilisation d’applications tierces ;
- les applications installées (vide par défaut). En cliquant sur une application, il sera alors possible de télécharger le paquet de l’application au format TPK, ou encore, d’ajouter un raccourci sur le bureau ;
Le centre permet aussi de définir sur quel volume les applications sont installées ou d’installer des applications à partir d’un fichier local. La dernière section offre une visualisation des journaux de l’application.
Certaines de ces applications sont détaillées dans la section dédiéeApplications.
IV-A-2-f. Tableau de bord▲
Le tableau de bord est un menu regroupant tous les paramètres liés à l’administration et la configuration du NAS. Celui-ci est découpé en cinq sections :
- « Privilèges », regroupant la gestion des utilisateurs et des groupes, les dossiers partagés et les dossiers distants ainsi que la configuration de LDAP et l’accès aux applications ;
- « Services de réseau », pour la configuration des interfaces réseau, des services de fichiers (tel que SMB, NFS…), SSH et SNMP, la découverte du NAS sur le réseau, l’index multimédia et la connexion à distance ;
- « Gestionnaire de stockage », pour tout ce qui est lié aux espaces de stockage physique. C’est ici que la configuration des volumes, de la politique de RAID, du cache, des supports USB et la gestion des disques durs (S.M.A.R.T.) s’effectuent ;
- « Paramètres généraux », pour les options de région et de langue, les tâches planifiées, les notifications, la sécurité et la réinitialisation ;
- « Informations sur le dispositif » pour obtenir des informations sur l’état du système, les ressources, les processus et services en cours et les ports ouverts. C’est aussi ici qu’il est possible de récupérer les journaux du système.
La plupart des fenêtres de TOS possède un lien d’aide situé en haut à droite de la fenêtre et menant à la documentation officielle.
IV-A-2-f-i. Privilèges▲
Le panneau utilisateur permet d’obtenir la liste des utilisateurs du NAS, de créer et de supprimer des utilisateurs. Il est aussi possible d’affecter un utilisateur à un ou plusieurs groupes.
Le panneau des groupes est similaire à celui des utilisateurs. Il est donc possible d’y créer des groupes, d’en supprimer et de déterminer quels utilisateurs en font partie.
Par défaut, deux groupes sont créés : « admin » et « allusers ».
Le panneau des dossiers partagés permet de gérer les dossiers présents sur l’espace de stockage du NAS et qui seront visibles aux clients SMB/NFS/WebDAV. Dans les paramètres, il est possible de modifier les différentes options des dossiers (corbeille, visibilité…), les autorisations par utilisateur ou par groupe, les quotas (uniquement avec Btrfs et Hyperlock-WORMHyperlock-WORM) ainsi que des autorisations basées sur l’adresse IP du client.
Il est aussi possible de charger des fichiers ISO afin de les rendre disponibles tels des dossiers dans l’arborescence de fichiers du NAS.
Le panneau « Domaine/LDAP » permet de configurer le NAS afin que celui-ci rejoigne un domaine, de configurer le client LDAP et de gérer les utilisateurs et groupes du domaine.
Le panneau « Dossier distant » permet de rendre disponibles aux utilisateurs du NAS des dossiers partagés par un autre serveur SMB, NFS ou par un service de cloud (parmi Box, OneDrive, Dropbox, Google Drive, PCloud, Yandex Disk, Amazon S3, Alibaba Cloud OSS, BackBlaze B2, OpenDrive, Mega et WebDAV).
Finalement, le panneau « Applications » permet de définir quels utilisateurs ou groupes peuvent accéder à quelles applications présentes sur le NAS.
IV-A-2-f-ii. Service de réseau▲
Le panneau « Réseau » permet de configurer les interfaces réseau, mais aussi le nom réseau de l’appareil ainsi que les paramètres relatifs à la connexion au serveur Web du système (par exemple : les ports d’écoute du serveur).
Le WiFi est aussi géré dans cette interface, mais nécessite un adaptateur supplémentaire. TerraMaster recommande les solutions basées sur les puces Realtek RTL8812AU et RTL8812BU.
Finalement, ce panneau permet de connecter le NAS à un proxy ou à un VPN.
Le panneau « Serveur de fichiers » permet de configurer les serveurs NFS, SMB, FTP, rsync et WebDAV fournissant l’accès aux fichiers depuis d’autres ordinateurs. Chaque protocole dispose de sa page de configuration dédiée, ici, celle de SMB (activé par défaut) :
Le panneau « Terminal et SNMP » est similaire, mais concerne les protocoles SSH (ainsi que Telnet) et SNMP.
Le panneau « Service Discovery » permet de configurer les protocoles sur lesquels le NAS s’annonce (aidant ainsi les clients à détecter et à se connecter au NAS). Sont gérés : UPnP, Windows Discovery (wsdd) et Bonjour (implémentation Apple de Zeroconf).
Le panneau « Index multimédia » permet de gérer le scan des disques à la recherche des médias (images, musiques, vidéos et même des documents) afin de les rendre visibles à partir d’autres applications dédiées (Terra Photos, Serveur iTunes…).
Le scan peut être limité à des dossiers précis ainsi que des types de fichiers donnés.
Le panneau « Connexion à distance » permet de rendre le NAS accessible au travers d’Internet, par le biais d’un nom de domaine. Celui-ci peut provenir du service de TerraMaster (TNAS.online) ou d’un service de DNS dynamique (DDNS). Pour ce second choix, les services pris en charge sont : aliyun, dydns, no-ip, freedns, duckdns, dynv6, freemyip, dnsomatic, spdyn, zoneedit, oray). Il est possible de définir manuellement la requête permettant ainsi le support de n’importe quel autre fournisseur d’un tel service.
IV-A-2-f-iii. Gestion de stockage▲
Le panneau « Volume » permet de lister et de configurer les volumes présents sur le NAS.
De même pour le panneau « Pool de stockage ».
Le panneau « Disque dur » permet de gérer les disques physiques présents dans le NAS. On pourra ici avoir un aperçu rapide de l’état des disques, un détail pour chaque disque, d’effectuer des tests S.M.A.R.T., de contrôler la santé avec le système IronWolf spécifique aux disques de la marque Seagate et d’obtenir les journaux relatifs aux disques.
Les disques NVMe M.2 sont aussi visibles dans TOS et seront affichés dans la section « Disque dur ». Ces derniers sont traités comme n’importe quel autre disque et pourront être intégrés à un espace de stockage.
Il est aussi possible de faire des tests de performance de disque. Toutefois, le test en écriture n’est possible que si le disque à tester n’est pas inclus dans un espace de stockage. Le test repose sur fio.
Le panneau des disques virtuels permet de monter un disque virtuel (iSCSI).
Le panneau des périphériques USB permet de rendre accessible un disque USB sur le réseau (opération automatique au branchement du périphérique, pour les périphériques non chiffrés). Il est aussi possible de formater le périphérique de stockage USB ou encore, de le chiffrer. Pour le chiffrement, la clé USB sera reformatée en EXT4.
À l’ouverture du panneau, le système affiche une popup proposant d’installer le logiciel de sauvegarde USB CopySauvegarde.
Le panneau de disque de secours permet de définir un disque inutilisé (appelé « spare ») comme disque à utiliser si un des disques de l’espace de stockage tombe en panne. Un disque de secours est associé à un espace de stockage. Le disque ainsi défini remplacera automatiquement un disque de l’espace de stockage ne pouvant plus fonctionner.
Le panneau « Hyper Cache » permet de mettre en place un cache des données afin de rendre le NAS plus réactif, notamment en utilisant des disques SSD plus rapides que les disques durs mécaniques. Deux politiques de cache sont proposées :
- « Équilibré » : augmente les performances en lecture. En écriture, les données sont écrites à la fois dans le cache et sur les disques durs mécaniques ;
- « Lecture-écriture » : augmente les performances en lecture et écriture. Les données sont écrites dans le cache puis, sur les disques durs mécaniques. Par contre, si une coupure de courant ou une défaillance du SSD arrive, les données peuvent être perdues.
Plusieurs SSD peuvent être sélectionné pour constituer le cache. Dans ce cas, il sera aussi possible de mettre en place une stratégie de RAID pour améliorer les performances ou la sécurité des données.
Finalement, le système affiche un avertissement préconisant l’installation d’un dissipateur thermique sur les SSD :
Il n’est pas possible d’utiliser le SSD sur lequel le système est installé comme disque de cache.
IV-A-2-f-iv. Paramètres généraux▲
Le panneau « Région et Langue » permet de configurer l’heure (et la synchronisation de celle-ci), de changer la langue de l’interface utilisateur, des notifications et l’encodage, de désactiver le service NTP et de personnaliser les textes de la page de connexion :
Le panneau « Matériel informatique et Alimentation » permet d’activer le Wake On LAN et la remise sous tension automatique, les utilisations du buzzer, la configuration d’un onduleur et le délai de mise en veille des disques.
Le panneau des tâches planifiées permet de configurer des tâches prédéfinies (vidage de la corbeille, arrêt d’une application/d’un service) ou personnalisées. L’interface offre un assistant permettant de configurer le moment et la répétition des tâches. Il est possible d’obtenir une notification par courriel de l’exécution d’une tâche planifiée. La sortie d’une tâche peut aussi être enregistrée dans un fichier local.
Le panneau des notifications permet de configurer l’envoi de notification par courriel. Ainsi, il est possible de choisir pour quel événement une notification est envoyée. Deux destinataires supplémentaires peuvent être définis. Ce panneau permet aussi de configurer le serveur SMTP à utiliser pour cette fonctionnalité.
Le panneau « Sécurité » regroupe différentes options telles que : des options de sécurité pour la connexion à TOS, les règles de pare-feu, les certificats (sachant qu’un certificat est installé par défaut sur le NAS pour le domaine terra-master.com), la protection contre les Deny of Service et le blocage automatique des IP pour les comptes échouant à l’authentification.
Le système TOS propose aussi un isolement de sécurité, empêchant alors le NAS de se connecter à Internet.
Le panneau « Système » permet de gérer la réinitialisation du NAS, l’activation de la mise à jour automatique, la mise à jour manuelle du système et de sauvegarder ou restaurer la configuration du système.
Les mises à jour automatiques sont désactivées par défaut.
IV-A-2-f-v. Informations sur le dispositif▲
Le panneau « Présentation » donne un récapitulatif imagé de l’utilisation des ressources du système (charge CPU et mémoire, température, vitesse du ventilateur…) :
Le panneau « Moniteur de ressources » affiche un historique de l’utilisation des ressources sous forme de graphique (charge, CPU, mémoire, entrée et sortie disque et réseau).
Pour que les graphiques soient utiles, il est nécessaire d’activer l’enregistrement de l’utilisation des ressources depuis les paramètres accessibles depuis cette section.
Le panneau « Services » permet d’obtenir un récapitulatif de l’état des services ainsi que leur port d’écoute et de l’utilisation des ressources par ceux-là :
Le panneau « Processus » est similaire au panneau des services, mais pour l’ensemble des applications en cours de fonctionnement sur le NAS :
Le panneau « Utilisateurs en ligne » affiche une liste des utilisateurs connectés, et, par quel moyen.
Le panneau « Port(s) » permet d’avoir une liste des ports ouverts, et ce, pour quelle application ou service associé.
Le panneau « journaux système » permet de consulter les différents journaux des applications fonctionnant sur le NAS.
IV-A-2-g. Aide▲
La fenêtre d’aide permet d’envoyer des rapports de bogues ou encore d’enregistrer des journaux afin d’aider le support client.
Les boutons « Aide » et « Discussion et échange » renvoient aux pages Internet https://toshelp.terra-master.com/web/#/fr/ et https://forum.terra-master.com, respectivement.
IV-B. Stockage des données▲
Le stockage des données sur un NAS nécessite la création de deux éléments :
- un espace de stockage (appelé « pool de stockage »), permettant de définir la politique de redondance à utiliser ;
- un volume, équivalent à une partition, réparti sur les disques durs physiques suivant la politique choisie lors de la création de l’espace de stockage. Un volume ne peut exister sans espace de stockage.
La création et la manipulation de ces deux éléments s’effectuent dans la section « Gestionnaire de stockage » du tableau de bord.
Il est possible de créer un espace de stockage puis un volume de manière indépendante, ou encore, de créer un nouveau volume et lors de la création du volume, de créer un nouvel espace de stockage.
IV-B-1. Création d’un espace de stockage▲
La création d’un espace de stockage s’effectue au travers de la fenêtre suivante :
Dans celle-ci, il faudra sélectionner les disques devant intégrer l’espace de stockage et la politique (appelé ici « Mode RAID »). TerraMaster propose sur le F4-425 Plus les politiques suivantes :
- Single Disk : le disque est accessible tel quel. Il n’y a aucune stratégie et donc aucune tolérance à la panne ;
- JBOD (Just a Bunch of Disk) : regroupe les disques en une unité logique. La taille de l’unité logique est équivalente à la somme de tous les volumes constituant le groupe. Il n’y a aucune tolérance à la panne ;
- RAID 0 : stratégie optimisant les performances : les données sont réparties sur les disques afin que ces derniers soient utilisés en parallèle. Il n’y a aucune tolérance à la panne : la perte d'un disque entraînera la perte de toutes les données ;
- RAID 1 : les données sont inscrites sur tous les disques. Chaque disque est donc une copie carbone d’un autre disque du groupe. Les données ne sont perdues que si tous les disques tombent en panne.
- RAID 5 : cette stratégie, disponible à partir de trois disques, sépare les données sur deux disques et ajoute des données de parité sur un troisième. Les données de parité sont réparties sur les différents disques du RAID et non toujours sur le même. Avec cette stratégie, la perte d’un disque est supportée.
- RAID 6 : reprend les principes du RAID 5, mais duplique les données de parité sur deux disques. Par conséquent, deux disques peuvent être perdus sans pour autant entraîner de perte de données. Par contre, la stratégie n’est disponible qu’à partir de quatre disques.
-
RAID 10 : une combinaison du RAID 0 et RAID 1. Cette stratégie nécessite quatre disques : les données sont dupliquées sur deux disques et les deux disques suivants sont utilisés en parallèle et contiennent donc d’autres données.
-
TRAID : introduit avec TOS 5, TRAID est similaire au RAID 5 et supporte la perte d’un disque tout en apportant une flexibilité supplémentaire, notamment lors de l’utilisation de disques ayant des capacités différentes. Dans ce cas, le TRAID utilisera plus efficacement l’espace disponible ;
- TRAID Plus : introduit avec TOS 6, TRAID+ est une évolution de TRAID et est comparable à RAID 6 en permettant la perte de deux disques (tout en n’étant utilisable qu’à partir de quatre disques).
Les politiques de RAID standards nécessitent des disques de même capacité. En cas de différence, la capacité du plus petit disque composant le RAID est utilisée et le reste de l’espace sur les autres disques est ignoré.
Les politiques TRAID enlèvent cet inconvénient.
La création d’un espace de stockage nécessite la synchronisation des données. Avec quatre disques de 16 To (soit 64 To au total, dont 48 To utilisables), la synchronisation nécessite une journée complète. Les disques sont toutefois utilisables durant cette étape.
IV-B-2. Création d’un volume▲
Une fois un espace de stockage configuré, il est nécessaire de créer un volume pour pouvoir utiliser l’espace de stockage. Cela s’effectue au travers d’un assistant dédié, demandant :
- la taille que devra prendre le volume et une description optionnelle. Le nom du volume ne peut être choisi ;
- si le volume doit utiliser la technologie HyperLock-WORM (expliquée ci-dessous) de TerraMaster ;
- le système de fichiers à utiliser (entre EXT4 et BTRFS).
IV-B-2-a. Hyperlock-WORM▲
« HyperLock-WORM » est une solution apportée à TerraMaster pour éviter l’édition des données après leur enregistrement sur le NAS grâce à l’implémentation d’une politique « Write Once Read Many » (WORM). Notamment, cela permet d’empêcher les crypto-verrouilleurs de chiffrer les données.
Pour cela, TerraMaster a conçu une solution reposant sur le système de fichiers XFS (donc, l’utilisateur n’aura pas à sélectionner EXT4 ou BTRFS si l’option Hyperlock-WORM est choisie). Une fois un fichier écrit sur ce volume, il est alors impossible de modifier ou de supprimer le fichier. Il est possible de configurer le volume de deux manières différentes :
- toute modification d’un fichier est impossible, à tout jamais ;
- toute modification d’un fichier est impossible pendant une durée prédéterminée (en jours).
Le volume ne pourra pas non plus être supprimé à partir de l’interface TOS. Toutefois, un administrateur connecté en SSH, pourra démonter le volume et reformater le disque l’accueillant.
Il est toutefois possible d’effectuer une modification du volume ou même des fichiers, en dehors du système de TerraMaster. La protection semble implémentée au niveau du noyau et n’est valide que si le disque est monté de manière adéquate (tel que le fait TOS).
IV-B-3. Partitionnement▲
TOS partitionne les disques ainsi :
- 299 Mo, pour la partition d’amorçage EFI, portant le nom UTOSDISK ;
- 8,2 Go pour le système et configuré en RAID 1 ;
- 2 Go d’espace d’échange (swap), aussi en RAID 1 ;
- le reste pour l’espace de stockage ;
- 901 Mo sont inutilisés.
Même pour les disques ne contenant pas le système, le partitionnement est identique : les partitions dédiées au système ne sont pas formatées.
Exemple de partitionnement pour le disque système, sur le SSD KC3000 de Kingston :
Exemple de partitionnement d’un disque dur mécanique :
IV-C. Accès aux fichiers▲
Dès la création du volume, le NAS met en place deux dossiers visibles au travers de l’explorateur de fichiers :
- le dossier « public », un dossier partagé avec tous les utilisateurs ;
- le dossier « homes », avec un sous dossier par utilisateur, accessible au travers de l’explorateur de fichiers de TOS.
Le dossier public sera automatiquement disponible au travers des protocoles de fichiers fournis par le NAS. Autrement dit, vous pouvez vous y connecter en utilisant le chemin adéquat, ici, pour SMB://IP/public
Vous pouvez retrouver des informations complémentaires sur comment se connecter à un dossier partagé et ceux, pour tous les protocoles disponibles et quel que soit le système d’exploitation, dans cet article dédié.
IV-C-1. Configuration▲
La configuration des serveurs permettant le partage de fichiers s’effectue dans le « Tableau de bord » → « Service de fichiers ». Dans cette fenêtre, on pourra retrouver les protocoles SMB, FTP, NFS, rsync et WebDAV et configurer en détail le fonctionnement de chaque serveur.
Le support du protocole AFP a disparu. Ce dernier n’est plus mentionné dans l’aide et n’est plus disponible dans TOS. Toutefois, celui-ci est toujours mentionné sur le site officiel.
En effet, Apple a rendu obsolète le protocole depuis macOS High Sierra (10.13, publié en 2017) en faveur de SMB.
IV-C-2. Dossiers partagés▲
Une fois un serveur activé, les fichiers ne seront accessibles que si le dossier les contenant est défini comme dossier partagé. Cette opération s’effectue au travers du « Tableau de bord » → « Dossiers partagés ».
Pour chaque dossier ainsi partagé, il est possible de définir des autorisations au niveau des utilisateurs et des groupes, mais aussi, de mettre en place des filtres par rapport à l’adresse IP. La mise en place d’un tel dossier entraîne sa création sur le volume sélectionné.
Le dossier partagé « public » ne peut être retiré.
Il est possible de savoir quel est le chemin exact à renseigner pour se connecter au NAS F4-425 Plus de TerraMaster dans les propriétés d’un dossier dans le « Tableau de bord » → « Dossier partagés ».
IV-C-3. Accès en ligne▲
Maintenant que vous accédez aux fichiers sur le NAS à travers votre réseau local, vous souhaitez probablement être en mesure d’accéder à ces fichiers lorsque vous êtes en déplacement et donc, au travers d’Internet.
Par mesure de sécurité, par défaut, la box Internet ne permet pas d’accéder aux équipements domestiques depuis Internet. Deux solutions sont alors possibles :
- paramétrer la box pour permettre l’accès à certains ports du NAS depuis Internet (opération couramment appelée « ouverture de port » ou « transfert de port ») ;
- utiliser un service tel que TNAS.online proposé par TerraMaster, ou celui de Tailscale, qui fera relais entre vos machines.
Pour utiliser TNAS.online, il est nécessaire d’avoir un compte TerraMaster (gratuit). En renseignant les informations du compte, vous pouvez alors activer la fonctionnalité. Une fois activée, une URL est proposée et celle-ci permet d’accéder au NAS depuis Internet.
Dans le cas d’une ouverture de port, il est possible que l’adresse IP à laquelle le NAS est accessible (adresse IP publique de la box Internet) change ou soit juste difficile à retenir. Dans un tel scénario, une solution possible est d’utiliser un serveur de DNS dynamique. Ce service permet d’associer un nom de domaine à votre adresse IP. En configurant le service dans TOS (« Tableau de bord » → « Connexion à distance » → « DDNS »), le NAS signalera son adresse IP publique au service qui mettra à jour la correspondance nom de domaine ↔ adresse IP.
Il est nécessaire d’ouvrir les ports de la box Internet correspondant à chaque service devant être accessible depuis Internet. Une solution plus simple et plus sécurisée sera donc d’utiliser un serveur VPN afin d’intégrer la machine distante au réseau local. Ainsi, la machine distante pourra accéder à tous les services disponibles sur le réseau local, et ce, en ouvrant un unique port : celui pour se connecter au serveur VPN.
IV-D. Applications▲
Par défaut, le système TOS de TerraMaster ne fournit qu’une seule application : l’explorateur de fichiers. Il est possible d’en installer d’autres grâce aux « Centre d’applications ». Ci-dessous, quelques applications sont présentées.
IV-D-1. Explorateur de fichiers▲
Installé par défaut, l’explorateur de fichiers TOS reprend les fonctionnalités classiques de l’explorateur de fichiers d’un système d’exploitation pour ordinateurs. La fenêtre est donc séparée en trois sections : la partie supérieure pour les boutons de navigation et les quelques actions rapide, la colonne de gauche pour naviguer rapidement dans l’arborescence et la vue principale pour afficher le contenu d’un dossier.
Ici, il sera possible de naviguer dans les dossiers de l’utilisateur connecté, de créer des dossiers, créer des fichiers, manipuler et visualiser des fichiers, compresser des fichiers au format ZIP et de partager des fichiers.
Le dossier « Documents » correspond au dossier personnel de l’utilisateur.
L’explorateur de fichiers gère aussi les onglets. L’icône à côté de « Emplacements » permet de configurer des dossiers distants et renvoie au tableau de bord.
Un coffre-fort est aussi disponible, permettant de stocker des fichiers qui sont alors chiffrés. La solution repose sur ecryptfs.
IV-D-2. Terra Photos▲
Terra Photos est une application se présentant au travers d’une page Web (à l’adresse http://TNAS/TerraPhotos/) permettant de gérer ses images et photos.
Lors de l’envoi des images, l’application va créer un dossier « Photos » dans le répertoire utilisateur. Un espace public est aussi disponible, lié à un dossier « Photos » dans le dossier « public » du volume.
Pour un fonctionnement optimal, l’index multimédia doit être activé afin de permettre à l’application de localiser les images et vidéos. Une entrée pour le répertoire Photos y est ajoutée automatiquement.
Il est possible de créer des albums, mais aussi de partager des images ou vidéos. Le partage peut être défini avec une date d’expiration, un nombre de visionnages limité, un mot de passe, et des autorisations pour les actions de téléchargement, de téléversement et de suppression. Le partage peut être interne (avec d’autres utilisateurs du NAS) ou public.
Même sans permission de téléchargement, il est possible de télécharger l’image partagée, avec un peu d’astuce.
La permission de téléversement permet à un visiteur de téléverser ses photos dans le partage. Toutefois, cela n’ajoute pas les nouveaux fichiers à votre album ou quoi que ce soit d’autre. Elles ne seront disponibles que dans le partage.
L’application dispose aussi d’une « intelligence artificielle » pour reconnaître les visages et regrouper les photos par personnes, par scènes ou par lieux. Pour ce dernier, la classification repose sur les coordonnées GPS des photos. Quant à la classification des personnes et des scènes, le processus repose sur deux programmes faceCluster et sceneCluster présents dans le dossier sbin/ de l’application Photos. Ceux-ci reposent sur les modèles FaceLandmark98.tim, FaceResnet34.tim, FaceSDetect.tim pour les visages et nli_image_fp16.tim, nli_txt_fp16.tim pour les scènes.
IV-D-3. iSCSI Manager▲
Le protocole iSCSI permet de créer des disques virtuels qui seront utilisés par les clients tels des disques durs physiques (avec un accès brut aux blocs ainsi exposés).
L’application « iSCSI Manager » permet donc de configurer une ou plusieurs cibles auxquelles se connectent les clients, ainsi que les disques virtuels (LUN).
L’application permet de configurer différents paramètres tels quel le type d’approvisionnement, le port, la taille de la file d’attente des requêtes d’entrées-sorties ou encore les autorisations d’accès.
IV-D-4. Multimedia Server▲
« Multimedia Server » est un serveur DLNA/UPnP permettant de partager ses médias sur un réseau. Ainsi, une console de jeux vidéo ou une télévision compatible pourra se connecter au NAS afin d’y lire les fichiers multimédias.
Le serveur multimédia repose sur une version personnalisée de « minidlna ». Ce dernier est installé par défaut et est utilisé pour l’index des fichiers multimédia. Ce n’est qu’en installant le « Multimedia Server » que le service de partage des médias sera activé.
La liste des fichiers à distribuer de la sorte se renseigne dans le « Tableau de Bord » → « Index Multimédia ».
Une fois le paquet installé, vous pourrez configurer le serveur, dans une fenêtre en trois sections. La première permet de paramétrer la configuration réseau du serveur et si ce dernier est démarré :
La deuxième section permet de configurer le transcodage. Cette technique permet au NAS de réencoder les fichiers audio et vidéo à la volée suivant les capacités du matériel client.
Finalement, la troisième section permet de gérer quelques options liées à la transmission des métadonnées, notamment le titre et l’image de la pochette d’album.
Plex, Emby et Jellyfin sont des applications plus complètes permettant d’atteindre le même but que le serveur multimédia. Celles-ci sont aussi disponibles dans le centre des applications et se configurent au travers de leur interface habituelle.
IV-D-5. Docker Manager▲
Docker Manager est une interface permettant de gérer vos conteneurs Docker. À partir de celle-ci, il sera possible :
- de monitorer la consommation CPU et mémoire des conteneurs ;
- de démarrer/arrêter des conteneurs ;
- d’accéder à des images et de les télécharger à partir des registres ;
- de gérer les interfaces réseau des conteneurs (avec les interfaces bridge et host disponibles par défaut) ;
- de gérer les notifications de l’application ;
- de consulter les journaux et de paramétrer leur rotation.
La section « Projet » permet de configurer un nouvel conteneur à partir d’une configuration docker-compose au format YAML. Alternativement, il est possible de créer un nouveau conteneur en partant d’une image téléchargé localement. Dans ce cas, Docker Manager présente un assistant en neuf étapes permettant de paramétrer le nouveau conteneur :
- choix de l’image et de la limitation des ressources utilisées par le conteneur,
- mise en place des correspondances des dossiers du NAS dans le conteneur,
- choix de l’interface réseau,
- mise en place des correspondances des ports,
- définition des variables d’environnement,
- liaison avec d’autres conteneurs,
- définition de la commande à exécuter,
- configuration des capacités,
- confirmation des paramètres.
Lors de la validation de l’assistant, si la configuration ne permet pas de démarrer le conteneur, la configuration ne sera pas valider. Par contre, il sra nécessaire de fermer l’assistant pour consulter les journaux, ce qui entraîne la perte de la configuration.
Finalement, l’application Docker Container permet aussi d’ouvrir un terminal dans le conteneur.
IV-D-6. Web Server▲
L’application « Web Server » permet d’héberger un serveur Internet sur le NAS. Pour cela, PHP (en version 8.0) sera installé et par défaut, le dossier www du volume sera utilisé comme emplacement pour les fichiers du serveur. Il est également possible d’utiliser PHP 7.4. L’application permet aussi de configurer des hôtes virtuels.
Alors que TOS utilise nginx pour proposer son interface Web, l’application Web Server repose sur Apache
IV-D-7. VirtualBox▲
L’application « VirtualBox » installe l’application de virtualisation éponyme en version 7.0.20 ainsi qu’une interface Web, phpVirtualBox, permettant de retrouver l’interface habituelle pour créer et configurer les machines virtuelles depuis le navigateur (à l’adresse http://IP:PORT/virtualbox/). Le mot de passe par défaut est admin/admin.
Un fichier .RDP peut être téléchargé à partir de l’interface de VirtualBox (section « Display → Remote Desktop Server Port ») afin d’obtenir un retour graphique de la machine invitée.
IV-D-8. VPN Server▲
L’application VPN Server permet de mettre en place un serveur VPN hébergé sur le NAS de TerraMaster. L’application gère les protocoles PPTP, OpenVPN et L2TP/IPSec.
L’application VPN Server ne supporte pas le protocole Wireguard. Sur le site des paquets communautaires, il est possible de trouver un guide permettant la mise en place de ce protocole.
La première page de l’application affiche un résumé de l’état du serveur VPN. Les pages suivantes permettent de configurer les différents protocoles : PPTP, OpenVPN et L2TP/IPSec.
La page de configuration permet de définir l’interface réseau sur laquelle le serveur écoute, mais aussi le blocage des connexions après des essais infructueux. Le serveur peut offrir une connexion aux utilisateurs locaux du NAS ou à ceux du domaine.
La page « Lien » permet d’obtenir la liste des clients connectés.
La page « Autoris. » permet de paramétrer les comptes du NAS pouvant se connecter aux VPN, et ce, pour chaque protocole.
IV-D-9. Créer une application au format TPK▲
Il est possible de créer ses propres applications à destination des NAS de TerraMaster. Pour cela, vous devez créer une archive .TPK qui contiendra les fichiers et exécutables de votre application. TerraMaster propose un outil pour créer les fichiers .TPK (hébergé sur GitHub, mais pas en open source). Le dépôt contient une application d’exemple (« HelloWorld »).
La commande suivante permet de compiler le programme d’exemple :
./makeapp_x64 -path ./x64_tos6_apps/TOS6_APP_HelloWorld/Évidemment, les applications sont des applications Linux et leur lancement repose sur systemd. La documentation est aussi hébergée sur Github.
IV-D-10. Application Windows, Linux et Mac▲
TerraMaster propose une application « TNAS PC » (reposant sur Electron) à installer sur le PC. Celle-ci permet de détecter le NAS sur le réseau et de s’y connecter. Une fois connecté, l’application permet :
- d’obtenir des informations sur le NAS grâce à l’affichage des widgetsWidgets disponibles dans l’interface TOS ;
- d’accéder à des applications grâce à des raccourcis qui ouvriront la page adéquate, pré-connectée, dans le navigateur Internet ;
Comme pour le bureau de TOS, il est possible d’ajouter des raccourcis vers des sites Internet dans l’application TNAS PC. Toutefois, l’ouverture de ceux-ci passera par l’ouverture de la page TOS qui effectuera une redirection vers le site enregistré dans la raccourci.
L’application TNAS PC est un client pour TerraSync, une solution de synchronisation et de sauvegarde détaillée dans la section dédiéeSauvegarde.
IV-D-11. Application Android et iOS▲
TerraMaster propose aussi une application TNAS Mobile pour les appareils Android et iOS. Celle-ci permet aussi de détecter le NAS sur le réseau et de s’y connecter. Une fois connecté, les manipulations suivantes sont possibles au sein de l’application :
- la sauvegarde des photos et vidéos de la galerie de l’appareil. Les fichiers sont sauvegardés dans un sous dossier du dossier personnel de l’utilisateur portant le nom : Sauvegarde d'album_NOMUTILISATEUR_NOMTELEPHONE ;
- l’accès aux fichiers de l’utilisateur présents sur le NAS (y compris le coffre-fort) ;
- d’administrer le NAS (activer les services de fichiers, activer la connexion à distance, gérer les utilisateurs et les groupes, créer un dossier partagé, gérer les volumes et espace de stockage, accéder à un terminal ou encore éteindre ou redémarrer le NAS).
L’application permet aussi de générer les codes de double authentification pour se connecter au NAS.
Au lancement de TNAS Mobile, l’application demande d’accepter un contrat utilisateur et un accord sur la vie privée.
IV-E. Sauvegarde▲
L’intérêt d’un NAS est de mettre en place une politique de sauvegarde, visant à protéger de la perte des données et à sauvegarder les données du parc informatique automatiquement. Pour cela, TerraMaster fournit un ensemble d’applications trouvables dans la fenêtre dédiée : « Sauvegarde ». Celle-ci présente les outils suivants :
- Business Backup Suite (BBS), un guide pour mettre en place une solution de sauvegarde fiable reposant sur les différents outils de TerraMaster. Ce n’est donc pas une application ;
- « Sauvegarde rsync » : permet de configurer un processus de synchronisation ou de sauvegarde des fichiers du NAS vers une machine supportant les connexions rsync.
- instantanés BTRFS (appelé « Cliché instantané du système de fichiers ») : permet de sauvegarder un état donné du système de fichiers afin de permettre une restauration dans le futur. Ce mécanisme étant supporté directement au niveau du système de fichiers BTRFS, une telle sauvegarde est rapide et permet de mettre en place une sauvegarde incrémentale. Par contre, ce n’est compatible qu’avec les volumes formatés en BTRFS. L’interface présente un simple formulaire pour configurer l’instantané et une liste pour gérer les instantanés effectués (restauration, suppression…). La configuration fonctionne comme une tâche planifiée ;
- Time Machine : un serveur Time Machine permettant aux utilisateurs d’ordinateurs Mac de sauvegarder leurs données ;
- Centralized Backup : permet de sauvegarder des fichiers depuis des clients Windows (Windows 10, 11 ou Server 2016 et 2019), des machines virtuelles (vSphere et HyperV) ou d’autres serveurs de fichiers (SMB ou rsync). À l’exception des serveurs de fichiers, il est nécessaire d’installer un agent sur le poste client. L’application sur le NAS permet d’explorer les fichiers et les versions et de télécharger une version d’un fichier donné.
La configuration de l’agent se résume à l’établissement de la connexion avec le NAS. Une fois fait, il est alors possible de créer une tâche de sauvegarde depuis l’application NAS « Centralized Backup ». La tâche de sauvegarde peut concerner la machine complète, le système seulement ou uniquement un volume (un lecteur dans le monde de Microsoft Windows). Encore une fois, la tâche reprend les options de configuration d’une tâche planifiée et peut donc être exécutée régulièrement.
Finalement, l’agent permet aussi de créer une clé USB ou une image disque de récupération (nécessite Windows ADK). - Duple Backup, permet de sauvegarder (par copies incrémentales, en miroir, hybride ou multiversions) des volumes, des dossiers ou des disques virtuels. La sauvegarde peut être locale, sur un autre NAS TerraMaster (si Duple Backup Vault est installé), sur un serveur rsync ou WebDAV, ou sur un service cloud (Alibaba Cloud OSS, Amazon S3, BackBlaze B2, Baidu Netdisk, Box, Dropbox, Google Drive, MEGA, OneDrive, OpenDrive, pCloud).
- TerraSync : s’ouvre dans un onglet séparé (http://IP:PORT/TerraSync). Cette application Web permet de gérer les fichiers qui ont été synchronisés sur le NAS et offre la possibilité de télécharger et de restaurer une ancienne version d’un ou plusieurs fichiers (jusqu’à 32 versions peuvent être conservées simultanément. Il est nécessaire d’utiliser l’application TNAS PC sur les postes clients pour sauvegarder ou synchroniser des dossiers. Une fois cette dernière connectée, il est alors possible de créer une tâche de synchronisation/sauvegarde pour un dossier. La synchronisation peut être instantanée (les modifications locales sont directement reportées sur le NAS), manuelle ou planifiée. Il est aussi possible de mettre en place des filtres sur la taille et les extensions des fichiers à synchroniser.
- CloudSync : permet de créer des tâches de sauvegardes à destination des services cloud suivants : Amazon S3, Box, Dropbox, Google Drive, One Drive, OpenDrive, pCloud, Yandex.Disk, Alibaba Cloud OSS, Baidu Netdisk, BackBlaze B2, Mega, Protocole S3, Alipan, 115 Pan. Les données peuvent être chiffrées avant de les envoyer sur un serveur dans le nuage.
- Snapshot (TerraMaster File System Snapshot) : permet de faire un instantané d’un dossier partagé quelconque ou d’un disque virtuel (BTRFS seulement). Il est aussi possible de dupliquer un dossier et de sauvegarder les instantanés et les duplications en local ou sur une machine distante (l’application doit aussi être installée sur le NAS distant et le volume doit utiliser le système de fichiers BTRFS).
- USB Copy : permet de faire une copie d’un support de stockage USB ou de copier des fichiers du NAS sur un stockage externe USB afin de les sauvegarder hors ligne. La copie peut s’effectuer automatiquement à l’insertion du support USB.
- TFM Backup (TerraMaster Folder Mirror) : permet de créer des copies carbones de certains dossiers du NAS. Cette opération peut être configurée comme une tâche planifiée. Il est aussi possible d’appliquer des filtres sur les fichiers à sauvegarder.
La plupart des solutions présentées dans la fenêtre « Sauvegarde » sont des applications indépendantes à installer (depuis cette fenêtre ou depuis le centre des applications). Leur configuration s’effectuera donc dans la fenêtre propre à l’application (et non dans la fenêtre « Sauvegarde ».
IV-F. Perte d’un disque/Corruption d’un disque▲
Lorsqu’un disque est retiré ou corrompu, le NAS bipe (jusqu’à ce que l’alerte soit coupée dans TOS).
Pour réparer l’espace de stockage, il faut éditer l’espace de stockage pour accéder au menu suivant :
À partir du menu, il est alors possible de lancer une réparation du RAID avec le nouveau disque dur. L’assistant demande quel disque doit être intégré au RAID. Une fois l’opération validée, le NAS synchronise les disques et comme lors de la création, cette opération peut prendre plusieurs heures.
IV-G. HDMI▲
Comme pour les autres modèles sortis après 2023, le F4-425 Plus propose une sortie HDMI. Celle-ci est activée par défaut et affiche :
- le logo TerraMaster pendant l’initialisation de la machine ;
- un menu GRUB ;
- les messages du noyau ;
- une invite pour se connecter.
L’agencement du clavier est en QWERTY.
Le système d’exploitation de TerraMaster ne possède pas d’interface graphique locale. Toutefois, la sortie HDMI permet de nombreuses choses :
- d’interagir avec le menu GRUB ;
- d’accéder au BIOS (touche « Suppr » pendant le démarrage). Le BIOS, Aptio, est fourni par American Megatrends International et est en version 2.22.1287 (version du cœur 5.26, conforme à UEFI 2.8, PI 1.7). Par conséquent, il est possible de démarrer la machine à partir d’un périphérique externe. À partir de ce moment, l’utilisateur a la liberté totale sur la machine.
Le démarrage du NAS est plutôt « lent » : plus d’une minute. Une vingtaine de secondes sont passées pour l’initialisation du matériel et encore une quarantaine de secondes dans le démarrage des disques.
Le BIOS n’est pas limité. Il est donc possible de :
- de configurer le CPU ;
- de définir un mot de passe administrateur ;
- de désactiver/activer des fonctionnalités matérielles ;
- de changer le comportement des ventilateurs ;
- de modifier les périphériques sur lesquels le NAS démarre. Notamment, il est possible de démarrer sur une clé USB ou à partir du réseau.
Grâce au port HDMI, il est possible de faire ce que l’on veut de la machine. Le summum serait de faire fonctionner XPenology (un bidouillage pour installer l’interface développée par Synology, sur des machines non Synology) sur ce NAS, ou encore TrueNAS (détaillé dans cet article) ou UNRAID.
IV-G-1. GRUB▲
Comme vu lors du démontageDémontage, le NAS un dispositif de stockage. Celui-ci permet de lancer un système minimaliste servant à l’installation du système d’exploitation TOS completPremier allumage.
À l’installation, le menu GRUB ne sera pas modifié. Autrement dit, le NAS démarre toujours à partir de la clé USB et l’entrée GRUB déterminera quel système démarrer.
En effet, l’entrée fonctionne ainsi :
- active le support du RAID ;
- cherche le fichier bzImage dans une partition UTOSCORE-X86-S64 sur ce RAID ;
- si non trouvé, cherche le fichier bzImage à partir d’une partition UTOSDISK/UTOSDISK-X86-S64/UTOSBOOT-X86-S64, autrement dit, le périphérique de stockage contenant le programme d’amorçage.
IV-G-2. Linux▲
Linux (en live-cd ou installé sur le NAS) fonctionne sans problème. À partir de celui-ci, il sera même possible de lire les partitions du système ou encore, d’accéder aux données de l’espace de stockage du NAS (et ce, même lorsque la politique TRAID est utilisée, vu par le système comme du RAID5). Cette opération peut être réalisée directement dans l’utilitaire gnome-disks.
V. Performances▲
V-A. Réseau▲
Comme annoncé, l’interface Ethernet supporte le 5 Gbits/s, ce qui peut être vérifié avec iperf :
Connecting to host 192.168.100.20, port 5201
[ 5] local 192.168.100.10 port 59866 connected to 192.168.100.20 port 5201
[ ID] Interval Transfer Bitrate Retr Cwnd
[ 5] 0.00-1.00 sec 552 MBytes 4.63 Gbits/sec 0 1.19 MBytes
[ 5] 1.00-2.00 sec 548 MBytes 4.60 Gbits/sec 0 1.19 MBytes
[ 5] 2.00-3.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.19 MBytes
[ 5] 3.00-4.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.19 MBytes
[ 5] 4.00-5.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.19 MBytes
[ 5] 5.00-6.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.19 MBytes
[ 5] 6.00-7.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.19 MBytes
[ 5] 7.00-8.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.19 MBytes
[ 5] 8.00-9.00 sec 549 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.19 MBytes
[ 5] 9.00-10.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.19 MBytes
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
[ ID] Interval Transfer Bitrate Retr
[ 5] 0.00-10.00 sec 5.37 GBytes 4.61 Gbits/sec 0 sender
[ 5] 0.00-10.04 sec 5.37 GBytes 4.59 Gbits/sec receiver
iperf Done.V-A-1. MTU▲
Pour augmenter la quantité de données transférées sur la ligne 5 Gbits/s, il est aussi possible de changer la « Maximum Transmission Unit » (MTU, aussi appelé Jumbo Frame). Par défaut, les paquets échangés ont une taille de 1500 octets. Dans ces 1500 octets et ce, pour chaque paquet, une partie est utilisée par l’entête et ne stocke donc pas les données de l’utilisateur. En augmentant la taille des paquets, pour un même volume échangé, le nombre de paquets nécessaire diminue (chaque paquet contient une plus grande quantité de données utilisateur). Par conséquent, pour un volume donné, le nombre d’octets non utilisable diminue, permettant donc d’échanger un même volume de données utilisateurs plus rapidement.
Les interfaces RJ-45 du F4-425 Plus supportent une MTU jusqu’à 9000 octets. Le bénéfice est vérifiable dans iperf :
Connecting to host 192.168.100.20, port 5201
[ 5] local 192.168.100.10 port 51936 connected to 192.168.100.20 port 5201
[ ID] Interval Transfer Bitrate Retr Cwnd
[ 5] 0.00-1.00 sec 592 MBytes 4.96 Gbits/sec 0 1.32 MBytes
[ 5] 1.00-2.00 sec 587 MBytes 4.93 Gbits/sec 0 1.32 MBytes
[ 5] 2.00-3.00 sec 588 MBytes 4.93 Gbits/sec 0 1.32 MBytes
[ 5] 3.00-4.00 sec 587 MBytes 4.92 Gbits/sec 0 1.32 MBytes
[ 5] 4.00-5.00 sec 588 MBytes 4.94 Gbits/sec 0 1.32 MBytes
[ 5] 5.00-6.00 sec 588 MBytes 4.93 Gbits/sec 0 1.32 MBytes
[ 5] 6.00-7.00 sec 588 MBytes 4.93 Gbits/sec 0 1.32 MBytes
[ 5] 7.00-8.00 sec 589 MBytes 4.94 Gbits/sec 0 1.32 MBytes
[ 5] 8.00-9.00 sec 588 MBytes 4.93 Gbits/sec 0 1.32 MBytes
[ 5] 9.00-10.00 sec 588 MBytes 4.93 Gbits/sec 0 1.32 MBytes
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
[ ID] Interval Transfer Bitrate Retr
[ 5] 0.00-10.00 sec 5.75 GBytes 4.94 Gbits/sec 0 sender
[ 5] 0.00-10.05 sec 5.74 GBytes 4.91 Gbits/sec receiver
iperf Done.V-A-2. Agrégation de liens▲
Il est possible d’utiliser les deux adaptateurs RJ-45 5 Gbps du NAS en parallèle afin d’obtenir un débit théorique atteignant les 10 Gbps. Toutefois, une telle utilisation nécessite un équipement adéquat supportant l’agrégation de liens. Voici un exemple de résultat pouvant être obtenu dans une telle configuration :
Connecting to host 192.168.1.104, port 5201
[ 5] local 192.168.1.198 port 55244 connected to 192.168.1.104 port 5201
[ 7] local 192.168.1.198 port 55254 connected to 192.168.1.104 port 5201
[ ID] Interval Transfer Bitrate Retr Cwnd
[ 5] 0.00-1.00 sec 553 MBytes 4.63 Gbits/sec 0 1.11 MBytes
[ 7] 0.00-1.00 sec 552 MBytes 4.63 Gbits/sec 0 1.11 MBytes
[SUM] 0.00-1.00 sec 1.08 GBytes 9.26 Gbits/sec 0
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
[ 5] 1.00-2.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.11 MBytes
[ 7] 1.00-2.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.11 MBytes
[SUM] 1.00-2.00 sec 1.07 GBytes 9.22 Gbits/sec 0
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
[ 5] 2.00-3.00 sec 551 MBytes 4.62 Gbits/sec 0 1.11 MBytes
[ 7] 2.00-3.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.11 MBytes
[SUM] 2.00-3.00 sec 1.07 GBytes 9.23 Gbits/sec 0
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
[ 5] 3.00-4.00 sec 549 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.11 MBytes
[ 7] 3.00-4.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.17 MBytes
[SUM] 3.00-4.00 sec 1.07 GBytes 9.22 Gbits/sec 0
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
[ 5] 4.00-5.00 sec 549 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.11 MBytes
[ 7] 4.00-5.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.25 MBytes
[SUM] 4.00-5.00 sec 1.07 GBytes 9.22 Gbits/sec 0
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
[ 5] 5.00-6.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.11 MBytes
[ 7] 5.00-6.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.25 MBytes
[SUM] 5.00-6.00 sec 1.07 GBytes 9.23 Gbits/sec 0
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
[ 5] 6.00-7.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.17 MBytes
[ 7] 6.00-7.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.25 MBytes
[SUM] 6.00-7.00 sec 1.07 GBytes 9.23 Gbits/sec 0
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
[ 5] 7.00-8.00 sec 548 MBytes 4.60 Gbits/sec 0 1.17 MBytes
[ 7] 7.00-8.00 sec 549 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.25 MBytes
[SUM] 7.00-8.00 sec 1.07 GBytes 9.21 Gbits/sec 0
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
[ 5] 8.00-9.00 sec 550 MBytes 4.62 Gbits/sec 0 1.17 MBytes
[ 7] 8.00-9.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.25 MBytes
[SUM] 8.00-9.00 sec 1.07 GBytes 9.23 Gbits/sec 0
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
[ 5] 9.00-10.00 sec 549 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.17 MBytes
[ 7] 9.00-10.00 sec 550 MBytes 4.61 Gbits/sec 0 1.25 MBytes
[SUM] 9.00-10.00 sec 1.07 GBytes 9.22 Gbits/sec 0
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
[ ID] Interval Transfer Bitrate Retr
[ 5] 0.00-10.00 sec 5.37 GBytes 4.61 Gbits/sec 0 sender
[ 5] 0.00-10.04 sec 5.37 GBytes 4.59 Gbits/sec receiver
[ 7] 0.00-10.00 sec 5.37 GBytes 4.61 Gbits/sec 0 sender
[ 7] 0.00-10.04 sec 5.37 GBytes 4.59 Gbits/sec receiver
[SUM] 0.00-10.00 sec 10.7 GBytes 9.23 Gbits/sec 0 sender
[SUM] 0.00-10.04 sec 10.7 GBytes 9.18 Gbits/sec receiver
iperf Done.Toutefois, dans la pratique ce débit ne peut être obtenu que dans des configurations spécifiques. En effet, pour que ce résultat soit possible, il faut paralléliser aussi le transfert : ici, grâce à l’option -P 2 de iperf. Le logiciel va alors se connecter deux fois au serveur, avec deux ports différents et effectuer deux transferts en parallèle à 5 Gbps.
Inévitablement, pour obtenir de tel débit lors d’un transfert de fichiers, il faudra avoir recours à la même astuce. Cela est possible nativement avec SMB et l’option « SMB Multichannel » (non supporté par les clients Samba Linux) ou encore avec le protocole NFS et le support de pNFS (non pris en charge par TOS 6). L’ultime solution est de démarrer deux transferts en parallèle.
Toutefois, l’agrégation de liens peut être utile si deux machines se connectent au NAS et initie un transfert. Le débit en sortie du NAS pourra atteindre les 10 Gbps sans même activer les options sus-mentionnées.
V-B. Disques▲
Pour le test des performances réelles, quatre disques durs Seagate Exos X16 d’une capacité de 16 To ainsi que trois SSD NVMe KC3000 de Kingston sont utilisés. Deux scénarios de tests sont effectués : le transfert d’un gros fichier rempli de données aléatoires (50 Go) et les sources du noyau Linux en version 5.8.1. Pour ce second cas, cela représente 929,7 Mo répartis sur 73 767 fichiers (soit des fichiers de 12 ko en moyenne). Les tests sont effectués avec les protocoles SMB, NFS et SSH.
V-B-1. Lecture▲
V-B-2. Écriture▲
V-B-3. Observations▲
La configuration avec quatre disques durs mécaniques en TRAID ne permet pas d’atteindre la limite de la bande passante de l’adaptateur Ethernet 5 Gbits/s (soit environ 600 Mo/s). Par contre, cette limite est atteinte avec un disque NVMe (en utilisation directe ou par le biais du cache) et la reconfiguration de la MTU est alors avantageuse.
Le transfert de fichiers au travers de SSH offre un débit moindre, ainsi que la copie de petits fichiers.
V-C. CPU▲
Il est possible d’utiliser ce NAS pour héberger des services annexes (en plus des services de fichiers) ou encore, d’utiliser la puissance de calcul pour déporter quelques traitements. Le processeur Intel N150 embarqué dans le NAS F4-425 Plus obtient les résultats suivants (avec Linux Manjaro) :
|
Rendu avec Blender 4.3.2 |
47 minutes 22 |
|
|
3 heures 58 minutes |
||
|
Encodage 4K, 60 FPS de la vidéo Big Buck Bunny avec Handbrake 1.10.2 |
AV1 |
2 heures 47 minutes (3,77 FPS) |
|
HEVC |
2 heures 08 minutes (4,91 FPS) |
|
|
Intel QuickSync (H.265) |
15 minutes 14 (41,6 FPS) |
|
|
Compilation de Godot 4.3 |
1 heure et 15 minutes |
V-C-1. Température▲
La température du processeur ainsi que sa fréquence ont été mesurées lors de la compilation du code source du moteur de jeux vidéo Godot (version 4.3) :
Le test démarre après 800 secondes et se caractérise par une augmentation de la fréquence et de la température du processeur. Ce boost dure environ trois secondes. Ensuite, le processeur va conserver une fréquence de travail et va progressivement chauffer pour rester entre 60°C et 65°C.
V-D. SSD NVMe▲
Le NAS F4-425 Plus offre les débits suivants pour les accès aux disques NVMe (ici avec un SSD KC3000 de Kingston) :
Les résultats ci-dessus sont en deçà des débits pouvant être obtenus avec le SSD NVMe KC3000. En effet, dans le NAS F4-425 Plus chaque SSD NVMe est connecté à une unique ligne PCIe Gen 3.
Certes, les débits offerts par le NAS pour les SSD NVMe peuvent sembler faibles, mais ils sont adéquats à un tel scénario. En effet, 850 Mo/s équivaut à 6,8 Gbit/s, autrement dit, à un débit supérieur au débit de 5 Gbit/s d’une liaison réseau simple offerte par le NAS.
Il est possible d’obtenir un débit réseau allant jusqu’à 10 Gbit/s avec le F4-425 Plus, mais cela repose sur l’agrégation de liensAgrégation de liens et requiert un équipement la supportant. Dans ce cas, il sera possible de construire un RAID 0 pour les SSD et ainsi théoriquement doubler le débit des SSD. La connexion 10 Gbit/s sera alors inévitablement le facteur limitant.
V-E. Consommation électrique▲
Le constructeur annonce une consommation de 45 W lors d’une opération de lecture ou d’écriture lorsque le NAS utilise quatre disques durs Seagate IronWolf de 4 To chacun. En veille, le NAS devrait ne consommer que 14 W.
Voici mes propres observations, avec quatre disques durs Seagate Exos X16 de 16 To et trois disques NVMe KC3000 de Kingston :
- lorsque éteint, avec un câble Ethernet connecté, le NAS consomme 1,8 W (1,7 sans câble) ;
- pendant le démarrage, la consommation moyenne est de 51 W avec des pics possibles dans les 60 W (le maximum obtenu est de 69 W);
- une fois démarré et en opération, le NAS consomme en moyenne 51 W ;
- en veille (les disques durs sont en hibernation), la consommation est de 22 W environ ;
- la consommation peut faire un pic jusqu’à 100 W lorsque les disques durs sortent d’hibernation.
La consommation varie suivant les disques durs utilisés. Notamment, les disques SSD consomment moins que les disques durs mécaniques. Il en est de même pour les gammes de disques durs pour NAS, qui consomment moins que les disques durs classiques.
V-F. Nuisance sonore▲
Le F4-425 Plus est muni d’un unique ventilateur, de 120 mm. Celui-ci fonctionne à 907 tours par minute et ne produit qu’un très léger bruit, et ce, même lors d’un calcul intensif. Par contre, le fonctionnement des disques durs mécaniques est audible et source de nuisance sonore.
Le NAS peut donc être beaucoup plus silencieux avec des disques SSD.
VI. Remarques▲
Au fil de l’utilisation du NAS (avec TOS en version 6.0.535), certains points ont été mis en évidence :
- sachant que beaucoup d’options de configuration se situent dans le tableau de bord, il est parfois nécessaire de manipuler des options dans différentes sections, toutefois, il n’est pas possible d’ouvrir plusieurs fois le tableau de bord ;
- il est préférable de désinstaller les applications avant de supprimer le volume où celles-ci sont stockées afin de garder une certaine cohérence dans le système. Toutefois, un redémarrage permet de remettre en ordre les menus devenus obsolètes ;
- Il n’est pas possible de nommer les volumes. Il arrive que, lors de la création d’un volume après une suppression, celui-ci ne prenne pas le nom de « Volume 3 », malgré l’absence d’un « Volume 2 ».
- la fermeture de l’onglet du navigateur Web provoque la fermeture de toutes les fenêtres TOS ouvertes. La réouverture de l’onglet ne permettra pas de retrouver les fenêtres qui étaient alors ouvertes ;
- les différents journaux des applications, ou encore, les différentes tâches automatiques ne sont visibles que dans les fenêtres des applications les concernant. Il aurait été bénéfique d’avoir un accès centralisé dans la section dédiée du tableau de bord ;
- il est préférable d’avoir une connaissance de l’administration d’un système Linux (et des services tels que SMB et NFS) lors de l’utilisation du NAS ;
- la traduction en français n’est pas toujours exacte, mais s’est améliorée depuis le test du F4-424 Max.
VI-A. Problèmes▲
Au cours de l’écriture et des tests du NAS, j’ai rencontré les problèmes suivants :
- il est impossible de mettre en place une authentification SSH par clé publique. La copie de la clé est possible, mais son utilisation échoue à cause de permissions incorrectes pour le dossier de l’utilisateur, le dossier .ssh et le fichier de clé authorized_keys. Les dossiers (celui de l’utilisateur et le dossier .ssh) doivent avoir les permissions 0600 et le fichier 0700, sinon le serveur refuse de les utiliser ;
- lors de la connexion d’un câble Ethernet, il est nécessaire de redémarrer le serveur SSH pour prendre en compte ce nouveau lien.
VI-B. Conseils▲
Si vous utilisez un disque NVMe comme disque système, il peut être intéressant de créer le premier espace de stockage et volume sur ce même disque. En effet, les applications provenant du centre d’applications s’installent par défaut dans le premier volume (cela est reconfigurable). Par la suite, vous pourrez toujours créer un volume avec une politique de RAID approprié sur les disques durs mécaniques et y stocker les données importantes auxquelles les applications pourront accéder.
De plus, cela pourra permettre aux disques durs mécaniques de rentrer en veille plus facilement (et ainsi réduire la consommation électrique), car ils ne seront pas sollicités par les applications en arrière-plan.
VII. Remerciements▲
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Developpez.com tient à remercier TerraMaster de nous avoir fourni le F4-425 Plus. |



























































































